Bibliographie de Jean-Marie Drot par Jacques Chanussot

Né à Nancy le 2 mars 1929, Jean-Marie Drot est reçu au Concours général en 1946. Il intègre l’École normale supérieure au lycée Louis-le-Grand, à Paris, où il fait la connaissance de Kiki Heidsieck – héritier de négociants en champagne – qui lui présente sa famille ainsi que le père dominicain, Jacques Laval. Ceux-ci le prennent sous leurs protections et l’aident matériellement, lorsqu’en 1948 (lauréat d’un concours de littérature américaine sur l’œuvre de Melville Moby Dick), il a la possibilité de partir étudier aux États-Unis durant une année.

Dès son retour en France, par un heureux concours de circonstances qui va orienter toute sa carrière, il découvre le monde de la télévision grâce au père Laval qui a été choisi par sa hiérarchie pour diriger la première chaîne de télévision du Vatican. Par l’intermédiaire de Jean d’Arcy, alors directeur de cabinet de François Mitterrand, ministre de l’Information, qui avait eu l’idée d’offrir au Saint-Siège le système de télédiffusion français des 819 lignes pour promouvoir et développer ce standard, Drot est officiellement engagé comme assistant réalisateur de la première émission de télévision vaticane avec pour seul qualification en audiovisuel, son expérience de téléspectateur de télévision durant son séjour en Amérique. Les émissions réalisées pendant cette période (décembre 1949 à juin 1951), sont principalement constituées d’interviews de personnes renommées. Elles initient surtout le jeune réalisateur à la conception de programmes de télévision. Il rentrera de Rome avec le statut de réalisateur de documentaire pour la télévision, « avec la bénédiction de Jean d’Arcy ».

Durant les années 1950, Jean-Marie Drot réalise de nombreuses séries de films sur l’art et les artistes, qui ont pour cadre le continent européen. C’est en constatant que le Montparnasse du début du XXe siècle est condamné par l’urbanisme moderne des années 1960, qu’il a l’idée de réaliser un film-témoignage sur ce quartier mythique. Il commence à tourner Les Heures chaudes de Montparnasse en 1962, pour la télévision. Soit quatorze émissions, reprises en 1980 dans une nouvelle version colorisée pour la chaîne publique Antenne 2. Plus de cent cinquante artistes, modèles, photographes, galeristes, éditeurs, comédiens, musiciens y sont évoqués. Tous ont aujourd’hui disparu. Aussi leurs témoignages saisis par la caméra d’un grand réalisateur constituent-ils un apport indispensable à la connaissance d’une des plus émouvantes périodes artistiques du siècle passé.

« Au début des années soixante-dix, avec bon nombre de mes copains, je pensais encore que le petit écran avait été inventé pour enfin rendre possible le grand partage culturel et artistique. »

Plus que jamais homme de télévision, Jean-Marie Drot, poursuivra ses créations documentaires. Ainsi avec de nouvelles séries, ces « Journaux de voyage », qui en 1974 lui feront notamment rencontrer André Malraux, avec lequel il réalisera jusqu’au début de 1976, une série d’entretiens qui sont considérées comme le testament esthétique de l’écrivain.

Jean-Marie Drot a voué sa vie au rayonnement et à la transmission de l’art. Ses dialogues avec de multiples artistes, avec Malraux ou Giacometti, avec Joseph Delteil et Pierre Seghers, avec les peintres naïfs font date, même s’il s’est battu pendant de nombreuses années en vain pour que la télévision publique retrouve sa vocation culturelle.

Il a été Conseiller culturel près l’Ambassade de France à Athènes de 1982 à 1984, puis directeur de l’Académie de France à Rome (Villa Médicis) de 1985 à 1994. Membre fondateur de la Société Civile des Auteurs Multimédia (SCAM) en 1995, il en restera le président jusqu’en 1999, puis en il deviendra le responsable de la politique culturelle.

Marié le 10 novembre 1950 avec Marcelle Schreiner, il a trois enfants : Margaret (née en 1949), Jean-Marie (né en 1950), Jean-Philippe (né en 1956). Il meurt le 23 septembre 2015chez lui à Chatou, dans les Yvelines.

Essai de filmographie sommaire :

Auteur réalisateur à la Télévision Française, poète, écrivain, Jean-Marie Drot est l’auteur d’une œuvre audiovisuelle de plus de 200 films répertoriés à l’I.N.A.

Cette filmographie a été dressée à partir d’une « Analyse des films de Jean-Marie Drot », réalisée par l’auteur-réalisateur lui-même vers 1996, enrichie et compilée par diverses sources et archives. Elle ne représente qu’un essai et ne peut prétendre à l’exhaustivité.

Cet essai est en outre enrichi in-fine d’une esquisse bibliographique de ses publications.

Jacques Chanussot – mai 2009

Décembre 1949 à juin 1951 :

Émissions réalisées à la Télévision vaticane.

Interviews de personnes renommées, comme Rossellini, Visconti, « l’acariâtre Paul Claudel », deux ou trois rois africains convertis au catholicisme par les Pères blancs, (…) des ministres, de charmantes actrices de la Comédie-Française et de vieux films muets de l’Istituto Luce, ancêtre de Cinecittà.

Années Cinquante :

Films d’art.

Divers films sur l’art, qui ont pour cadre le continent européen comme par exemple Les enfants de Varsovie (1956) en collaboration avec Polanski ou encore La Rome de Giorgio De Chirico (1957) avec l’artiste italien du même nom.

Trois séries tournées au banc-titre – Durée 15 minutes environ (N & B).

« Durant les années 50, la Télévision Française ne dispose encore que d’une seule chaîne en noir et blanc captée par quelques dizaines de milliers de téléspectateurs seulement.

Rentré de Rome en 1951 (où pendant presque deux ans j’ai appris les rudiments du métier de réalisateur auprès du Père Laval (O.P) alors Directeur de la Télévision du Vatican), je propose à Jean d’Arcy, Directeur de la Télévision Française, 3 séries tournées au banc-titre. » J.-M. Drot

1) – Série : « Correspondances »

2) – Série : « Le Cabinet des Estampes »

3) – Série : « Le Cabinet de l’Amateur »

1) – Série : « Correspondances » :

La rencontre entre un peintre et un écrivain, ou un poète pour mettre en relation sur le petit écran des textes et des images.

– Paul Claudel et la peinture hollandaise. – Le Greco, ou le secret de Tolède : rencontre avec Maurice Barrés. – Vermeer de Delft et Marcel Proust. – Van Gogh / Antonin Artaud, « Le suicidé de la Société ». – Léonard de Vinci / Paul Valéry. – Watteau / Verlaine. – J. Bosch / Lautréamont. – Degas / Valéry. L’Âme et la Danse.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Correspondances ». Rencontre : Paul Claudel et la peinture hollandaise. [Archivage Ina dans la Collection : « Cabinet de l’Amateur »]. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1959. (15 minutes). La lecture de passages du livre de Paul Claudel « Introduction à la peinture hollandaise » et un commentaire de Jean-Marie Drot, dits par Silvia Monfort et Jean-Marie Drot, accompagnent une succession de plans d’ensemble et de détail de tableaux hollandais du XVIIe siècle.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Correspondances ». Le Greco, ou le secret de Tolède : rencontre avec Maurice Barrès. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Correspondances ». Vermeer de Delft et Marcel Proust. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (15 minutes). Dans l’œuvre de Proust, les quelques pages consacrées à Vermeer ont un caractère extrêmement particulier, si on les compare avec les autres textes de l’écrivain. Ce n’est pas tellement le style qui change, c’est plutôt ce qui se cache derrière le style. On pourrait dire, en effet, que toute l’œuvre de Proust est une tentative pour retenir et recréer ce qui s’effrite sous la poussée du temps. Jusque-là, avec une secrète angoisse, Proust avait été amené à décrire minutieusement cette altération des sentiments et des êtres… Rien n’était stable, rien ne durait… Et soudain, en face de Vermeer, Proust découvre ce qui existe en soi, ce que l’éternité même ne modifiera plus. En face des couleurs, des formes, des visages de Vermeer, Proust a l’intuition d’un certain absolu. Lui qui vivait pour l’art le plus parfait. Essayer de préciser cette rencontre, c’est essayer de pénétrer dans le mystère de ceux qui s’attachent à exprimer l’indicible. C’est là aussi toute la difficulté. Le commentaire musical de cette émission de Jean-Marie Drot sera pris dans l’œuvre de Maurice Ravel.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Correspondances ». Vincent Van Gogh – Antonin Artaud. « Le suicidé de la Société ». — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (21 minutes). 1953 : centenaire de Van Gogh. Partout des manifestations diverses ont marqué cette date. Il était difficile à la Télévision française de présenter Van Gogh peintre. Pour cela il eût fallu disposer de la couleur, mais d’un autre côté, l’œuvre de Vincent Van Gogh se distingue difficilement de sa vie, et du drame permanent que fut celle-ci. C’est pourquoi il nous a semblé intéressant de tenter un rapprochement entre ce peintre et Antonin Artaud, qui a justement consacré son dernier livre à ce qu’il appelle « une peinture armée de fièvre et de bonne santé, qui un jour reviendra pour jeter en l’air la poussière d’un monde en cage que son cœur ne pouvait plus supporter ». Artaud, comme Van Gogh, connut les mêmes hallucinations ; ainsi en raison même de ce délire commun, mettre des textes du « Van Gogh, le suicide de la société » sur les toiles mêmes du peintre, constitue un mode d’explication logique, malgré la différence d’époque et de culture.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Correspondances ». Léonard de Vinci – Paul Valéry. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (12 minutes). Au centre de son analyse du génie de Léonard de Vinci, Valéry écrit, un peu malgré lui, cette phrase, où semble s’être résumé l’essentiel de son tourment : « Il est fait pour désespérer l’homme moderne, qui est détourné dès l’adolescence, dans une spécialité où il se croit devenir supérieur parce qu’il y est enfermé ». Pour Valéry, Vinci est l’homme immortel, une sorte de Dieu de l’intelligence qui dispose par la richesse de son esprit, de toutes les lois pour comprendre l’univers. Ainsi, une fois de plus en parlant d’un autre, Valéry s’interroge sur lui-même. C’est pourquoi cette « correspondance » sera surtout la recherche de ce que Narcisse découvre en se regardant dans le miroir : Léonard de Vinci. Il convient surtout de préciser la nostalgie de Valéry en face du seul être en qui il eut aimé se transporter.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Correspondances ». Watteau – Verlaine. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (12 minutes). La correspondance entre les deux artistes n’est pas ici le résultat d’un jeu de l’esprit ; elle a existé. Une rencontre s’est produite entre le peintre et le poète. Verlaine, encore jeune, fut parmi les plus fervents à se rendre à cette salle du Louvre qui avait été ouverte pour Watteau. Il y vint souvent, séduit et charmé par les personnages nostalgiques, comme immobilisés dans leur dernier geste, prisonniers d’un impénétrable souvenir. Ces dames et ces seigneurs l’ont inspiré dans « Les Fêtes Galantes » et dans « Jadis et Naguère »; ils l’ont aidé à passer de la forme parnassienne à la musicalité subtile qui caractérise son œuvre. Il y a ici influence d’un peintre sur un poète. Il faut ajouter que le livre des Goncourt sur la peinture Française au XVIIIe avait également attiré l’attention du grand public sur Watteau. Pour nous conduire à travers le dédale d’allées et de jardins, le « Gilles » du Louvre sera notre guide. Alain Quercy prêtera sa voix à ce personnage malicieux et sentimental qui dira un texte de Jean-Marie Drot. Au contraire, Dominique Blanchard et J.-L Richard seront les interprètes de Verlaine, et nous feront part des confidences que celui-ci avait surprises.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Correspondances ». Jérôme Bosch – Lautréamont. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (27 minutes). Pourquoi rapprocher Lautréamont de Jérôme Bosch alors que près de quatre siècle les séparent, et qu’il n’y a pas dans l’œuvre de Lautréamont une ligne concernant ce peintre de « L’Horreur silencieuse » ? Toutefois, n’existe-t-il pas une correspondance entre l’ingéniosité cruelle du poète et ces scènes multiples où hommes et femmes sont voués aux supplices les plus raffinés. Lautréamont, le révolté contre Dieu n’aurait-il pas trouvé dans Bosch la vision même de ce monde, d’où vient d’être chassé le créateur, et où « Le singe de Dieu » comme disait Saint Augustin, se livre à son travail de défiguration. Enfin, le personnage de Maldoror n’est-il pas le plus satanique de la littérature française ? Lorsque les surréalistes joignirent les deux noms de Bosch et de Lautréamont, n’avaient-ils pas quelques bonnes raisons pour croire que l’un par l’autre, ils pouvaient se compléter ?

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Correspondances ». Degas – Valéry. L’Ame et la Danse. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (13 minutes). « Je m’étais fait de Degas l’idée d’un personnage réduit à la rigueur d’un dessin, un spartiate, un stoïcien, un janséniste artiste. Une sorte de brutalité d’origine intellectuelle en était le trait essentiel. J’avais écrit peu de temps auparavant La Soirée avec M. Teste et le petit essai d’un portrait imaginaire, quoique fait de remarques et de relations vérifiables, aussi précises que possible, n’est pas sans avoir été influencé (comme l’on dit) par un certain Degas que je me figurais. La conception de divers monstres d’intelligence me hantait assez souvent à cette époque. » Ainsi écrivait Paul Valéry, dans « Degas, Danse, Dessin » ; du peintre à l’écrivain, la correspondance est esthétique. Degas incarnait pour Valéry un certain mode de perfection, celle qui naît de l’acharnement sur la matière de la peinture, jusqu’à l’instant où est aussi atteinte l’essence même de la vision. Exactement selon la pente qui amenait Valéry à travailler sur les mots. Alors que chez Vinci, Valéry étudiait le mystère du génie créateur dans toute sa complexité, chez Degas il en saisit surtout l’aspect linéaire, aérien comme un pas de danse, et précis en même temps qu’insaisissable par la légèreté du trait… Jean-Marie Drot essaye de préciser cette rencontre sans oublier l’amitié profonde qui unissait les deux hommes mais rencontre qui trouve sa vraie signification sur le plan des idées pures.

2) – Série : « Le Cabinet des Estampes » :

En collaboration étroite avec Le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale que dirige à l’époque Jean Adhémar, cette série est entièrement dédiée aux graveurs et à travers eux à la redécouverte de toute une époque historique.

– Abraham Bosse ou le Siècle de Louis XIII. – Daumier et les hommes de son temps. – Daumier : Les gens de justice. – Daumier : histoire de Robert Macaire. – Debucourt : Incroyables et Merveilleuses. – Visite à Londres avec Gustave Doré. – L’Enfer de Dante selon Gustave Doré. – Le Don Quichotte de Gustave Doré. – La passion du Christ selon Dürer. – L’Apocalypse selon Dürer. – Forain. – Gavarni, le peintre des Lorettes. – Goya : Les Caprices. – Hogarth, le petit maître de l’humour noir. – Les dessins de Monsieur Ingres. – Le centenaire d’Henri Monnier. – Piranèse, l’architecte du bizarre. – Poulbot, les enfants de La Butte. – Rembrandt, le maître de la nuit. – Sem : « La Belle Epoque ». – Daniel Vierge, le dessinateur d’actualités. – Les dessins de Jean Antoine Watteau. – Willette, le Pierrot de Montmartre. – L’Enfant de la nativité. – Une histoire de Töpffer : Monsieur Jabot.– Jacques Callot. – Images d’Épinal : Napoléon Le Grand. – Passions et Résurrections. – Les deux Holbein.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Abraham Bosse ou le Siècle de Louis XIII. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Daumier et les hommes de son temps. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (16 minutes). La grandeur de Daumier est dans le dessin, plus précisément dans le trait, mais aussi dans son amour généreux pour les hommes de son temps, pour les humbles, car les autres, il se moque d’eux. Il est peut-être le seul, dont on puisse rechercher aujourd’hui encore, pour le plaisir des yeux, les innombrables dessins qu’il donnait aux journaux de son époque. C’est cette recherche qu’a entreprise Jean-Marie Drot qui abandonne cette fois le thème de ses émissions « Correspondances » pour se consacrer à la seule présentation de l’œuvre de l’artiste. Ainsi verrons-nous des lithographies qui, sans la télévision, seraient restées enfouies dans des collections ou chez des antiquaires. Ainsi connaîtrons-nous plus précisément ce génie qui avait la richesse d’invention d’un Cervantès ou d’un Balzac, à tel point que son ami Baudelaire a pu dire de son œuvre : « J’ai voulu en faire le catalogue complet, mais avec l’aide d’Honoré Daumier lui-même je n’ai pu y réussir ».

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Daumier : Les gens de justice. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Daumier : Les aventures [ou Histoire] de Robert Macaire. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (16 minutes). La vie de Robert Macaire illustrée par les dessins de Daumier.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Debucourt : Incroyables et Merveilleuses. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Visite à Londres : reportage de Gustave Doré graveur français 1833-1883. —Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1955. (14 minutes). La télévision a habitué ses spectateurs à des visites de toutes sortes. Pourquoi ne pas imaginer une visite qui remonterait dans le temps, grâce au reportage étonnant que fit Gustave Doré à une époque où n’existait encore aucune possibilité photographique ? Ainsi pourra-t-on établir d’amusantes comparaisons. Le commentaire sera composé d’airs populaires anglais.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». L’Enfer de Dante selon Gustave Doré. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Gustave Doré : Don Quichotte. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (14 minutes). Histoire de Don Quichotte racontée à l’aide des estampes de Gustave Doré et naissance de Don Quichotte dans l’imagination de Cervantès.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». La passion selon Dürer. [Présenté également sous le titre : Albert Dürer : La Passion du Christ].— Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (17 minutes). De toutes les passions jamais représentées, celle d’Albert Dürer, gravée dans le cuivre et dans le bois, est certainement la plus tragique et la plus impressionnante. Elle sera présentée le Vendredi Saint dans une émission de R.P. Laval et de Jean-Marie Drot. Des chapitres des Evangiles serviront de commentaire, et l’illustration musicale sera choisie dans la Symphonie des Psaumes de Stravinsky.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Albert Dürer : L’Apocalypse. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (16 minutes). Jean Marie Drot présente l’Apocalypse de Dürer. Ces gravures sur bois et sur cuivre de l’extrême fin du XVe siècle seront accompagnées de la musique de Prokofiev et d’un texte à trois voix de Jean-Marie Drot, dit par François Chaumette, Joëlle Janin et l’auteur.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Forain. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Gavarni, le peintre des Lorettes. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (17 minutes). Jean Marie Drot présente d’admirables dessins de Gavarni. Les costumes de carnaval dessinés dès 1830 pour « La Mode » d’Emile de Girardin et devenus des types éternels intitulés le titi ou le débardeur. Et ses étonnantes séries, données un peu plus tard au « Charivari », immortalisent d’un crayon fin et spirituel le monde des étudiants et celui des Lorettes.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Goya : « Les Caprices ». — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (14 minutes). Le « Goya » de 53 ans rêve en 1799 à des monstres et ses caprices.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Hogarth, le petit maître de l’humour noir. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Les dessins de Monsieur Ingres. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Le petit Monde de Henri Monnier. [Présenté également sous le titre : « Le centenaire d’Henri Monnier ».] — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (10 minutes). Le petit monde d’Henri Monnier, d’après ses estampes : personnages effrayants, laideurs, monde des médiocres, salon de la petite bourgeoise.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Piranèse, l’architecte du bizarre. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Poulbot, les enfants de la Butte. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Rembrandt, le maître de la nuit. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Sem : La belle époque. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (19 minutes). La journée de l’homme du monde à la Belle Epoque vue par le caricaturiste Sem.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Un dessinateur d’actualité : Daniel Vierge. —Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1955. (16 minutes). Daniel Vierge, le dessinateur photographe, cet Espagnol de naissance qui vint en France à l’époque de la guerre de 1870 est le « reporter d’actualités » d’un temps riche en événements historiques. Illustrateur également de Victor Hugo et d’une histoire de France de Michelet, son œuvre est donc d’une grande variété.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Les dessins de Jean-Antoine Watteau. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Rembrandt, le maître de la nuit. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Willette, le Pierrot de Montmartre. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (15 minutes). Evocation du Paris populaire et artistique de la Belle Epoque à travers les gravures d’Adolphe Willette (dessinateur du début du siècle), commentées par Juliette Gréco et Jean-Marie Drot.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». L’enfant de la nativité. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (16 minutes). A l’occasion de Noël, il a paru intéressant de rechercher quelles étaient, au Louvre, les toiles se rapportant à cette fête ; c’est évidemment l’école italienne qui l’emporte de très loin avec des Botticelli, Baldovinetti, Lippi, Raphaël et Titien. Pour l’école espagnole, on verra un Ribera et un primitif anonyme, l’école française sera représentée par la Tour et le Brun, l’école flamande par Memling, Quentin Metsys, Van Eyck…

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Une histoire de Töpffer : Monsieur Jabot. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (11 minutes). Jean-Marie Drot présente ce conteur et illustrateur suisse. Il narrera l’une de ses œuvres, « L’Histoire de M. Jabot ». Elle n’est pas, paraît-il, sans rappeler le ton d’Alfred Jarry. La musique sera puisée dans le répertoire de Reynaldo Hahn. Un programme curieux et prometteur.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Jacques Callot. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (14 minutes). Jacques Callot fut, vous le savez peut-être, un dessinateur et graveur lorrain au XVIIe siècle. François Chatel a choisi de le faire comprendre à travers une œuvre significative : Petites et grandes misères de la guerre. On y verra que cet artiste fut, en somme, l’un des premiers reporters. L’accompagnement musical sera emprunté aux compositeurs et aux instruments de l’époque.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Images d’Épinal : Napoléon Le Grand. —Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (24 minutes). Histoire de Napoléon le Grand racontée en images d’Épinal. Cette histoire est racontée à un enfant par sa mère et avec des interventions de quelques grands généraux de l’histoire. Musique de l’époque : chansons populaires et musiques militaires.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Passions et Résurrections. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (17 minutes). Histoire de la passion et de la résurrection par des tableaux de Duccio.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet des estampes ». Les deux Holbein. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1955. (16 minutes). Les Holbein, comme les Bach pour la musique, constituent dans la peinture allemande un groupe familial important. Jean-Marie Drot présente les dessins de Holbein le vieux (1460-1524) et de son fils le plus talentueux, Hans, mort de la peste en 1543 à Londres. Hans Holbein est l’auteur des célèbres portraits, de la « Danse des morts » suite de 53 gravures et de l’illustration de « L’éloge de la folie » d’Erasme.

3) – Série : « Le Cabinet de l’Amateur » :

Avec cette série, retour au monde de la peinture déjà abordé avec « Correspondances » et chaque fois selon un axe, un thème qui oriente le regard.

– Corot, le rêve d’une jeune femme. – Courbet, peintre de la réalité. – Dessins et gravures de Delacroix. – Fêtes et masques à Venise. – Les dessins de Fragonard. – Constantin Guys, l’ami de Baudelaire. – Le douanier Rousseau. – Les dessins de Victor Hugo. – Seurat ou les Dimanches Parisiens. – Toulouse Lautrec : Le guetteur noctambule.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». Corot ou le rêve d’une jeune fille. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (14 minutes). Souvenirs d’une jeune femme depuis son enfance paysanne jusqu’à Paris évoqués par les peintures de Corot, des paysages et quelques portraits.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». Courbet, peintre de la réalité. [Archivage Ina dans la Collection : « Cabinet des estampes »,sous le titre : « Courbet le réaliste »].— Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1955. (11 minutes). Courbet est en prison ; exactement à Sainte-Pélagie, à la suite des troubles de la commune, par la fenêtre, il regarde vers la cour, vers la lumière. C’est ainsi qu’il se représente lui-même dans un tableau resté célèbre. Et alors, tous les thèmes de sa peinture lui reviennent comme autant de souvenirs : Les paysages jurassiens autour du village d’Ornans ; son atelier fameux, avec ses amis, tel Charles Baudelaire, ou Champfleury, ses espoirs ; telle est la manière choisie par Jean-Marie Drot pour nous présenter les tableaux et dessins de Courbet, peintre de la réalité.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». Dessins et gravures de Delacroix. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». Fêtes et Masques à Venise. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (17 minutes). Évocation des préparatifs et des fêtes du carnaval de Venise d’après les toiles de Canaletto, Longhi, Guardi, Tiepolo.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». Les dessins de Fragonard. [Archivage Ina sous le titre : Fragonard : peintre de l’amour]. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (11 minutes). Histoire de deux amourettes du XVIIIe siècle d’après les tableaux de Fragonard : « Leçon de musique » ; « Parc de Saint-Cloud » ; « Peintre et son modèle » ; « Baiser volé » ; « Escarpolette ».

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». [Archivage Ina dans la Collection : « Cabinet des estampes »]. Constantin Guys : l’ami de Baudelaire. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1954. (14 minutes). Constantin Guys fut un homme bizarre. Venu au dessin très tard, à l’âge de 40 ans, il a gardé jusqu’au bout de sa longue vie, un goût très prononcé pour l’anonymat, pour la dissimulation. Il signait ses croquis des seules initiales C.G.. Et, lorsque Baudelaire lui consacre une étude très familière qui depuis est devenue l’une des pièces importantes de son art romantique, il garde le secret et l’appelle M. C.G.. Son œuvre est très variée. Il a été longtemps le correspondant de « l’Illustrated London news », notamment à la guerre de Crimée, en Espagne, en Turquie, mais ce n’est pas cet aspect que Jean-Marie Drot a choisi. « C.Guys l’ami de Baudelaire », cela signifie que cette émission est consacrée plus particulièrement à Paris, aux femmes frivoles et charmantes du Second Empire, aux marquises comme aux lorettes, à ce qui fait de C. Guys selon Baudelaire le graveur de la « modernité ». Certains textes de l’art romantique seront rapprochés de certaines images et le commentaire musical sera pris dans l’œuvre de Ravel.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». Le douanier Rousseau. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». Les dessins de Victor Hugo. Non documenté.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». Seurat : les dimanches parisiens. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (17 minutes). L’œuvre de Seurat, abondante malgré la mort prématurée du peintre se ramène finalement à trois thèmes fondamentaux. Les bords de la Seine, qui n’est pas évidemment le plus original puisqu’il fut celui de tous les impressionnistes, la mer, et le cirque. Jean-Marie Drot a pensé que le lien de ces trois thèmes pouvait être un dimanche parisien vers 1880, les uns allant vers Joinville, les autres vers Honfleur, pour peut-être se retrouver tous ensemble, devant les clowns et les écuyères.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : « Cabinet de l’amateur ». Les dessins de Toulouse-Lautrec. [Archivage Ina dans la Collection : « Cabinet des estampes », sous le titre : « Toulouse Lautrec : Le guetteur noctambule »].— Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1955. (15 minutes). C’est encore à l’époque bruyante, joyeuse de la fin du XIXe siècle, que Jean-Marie Drot revient avec les dessins de Toulouse-Lautrec. Il s’agit surtout de mettre en coïncidence, l’œuvre dessinée, avec l’œuvre peinte, et l’intérêt en sera d’autant plus vif que Lautrec était un infatigable guetteur ; sur ses carnets, il notait à tout moment ce qu’il voyait, soit au Moulin-Rouge, soit dans la rue, soit dans ces maisons où il s’enfermait, afin d’étudier de plus près, ces caricatures de l’amour.

Série : « L’Art et les hommes » :

(Noir et blanc et couleur). Durée : de 30 à 52 minutes. Jean-Marie Drot (auteur-réalisateur).

« Cette série va durer jusqu’aux années 80 : volonté d’aborder le monde de la créativité moderne et contemporaine a travers une “galerie” de portraits individualisés. Bref, donner la parole aux peintres, sculpteurs, architectes, critiques d’art et leur demander d’être notre guide pour entrer dans les labyrinthes d’une œuvre. La caméra ici se veut complice et ne juge pas.

Jamais, d’ailleurs, je n’ai tourné un seul film contre. »J.-M. Drot.

Série : « L’Art et les hommes ». Année 1953 :

Blaise Cendrars – Modigliani. [Archivage Ina dans la Collection : « Leur peintre préféré »] Drot, (Jean-Marie) et Viallet (Pierre) auteurs-réalisateurs. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA. Tournage : Paris, 1953. Première diffusion le 17 décembre 1953. INA : 1 cass. vidéo (S-VHS) (25 min 51 s) : N&B (PAL). Avec Maurice Ravel, compositeur, Blaise Cendrars, Edmond Heuzé, Jean Verteix [sic], participants.

Utrillo : Poésie des pierres de Montmartre. — Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA, 1953. (18 minutes). Profitant de l’exposition Utrillo organisée à la galerie Pétridès au bénéfice de la restauration du château de Versailles, Jean-Marie Drot présente un des thèmes essentiels de l’œuvre d’Utrillo. Cet hommage au grand peintre de Paris et de sa banlieue pourrait être en même temps l’évocation de cette époque où la butte Montmartre était par excellence le lieu des rencontres et des amitiés. Des artistes et des peintres y vécurent dans la même joie de créer, d’écrire ou de peindre. C’est pourquoi Jean-Marie Drot a pensé qu’il n’y aurait rien d’arbitraire à mêler à son commentaire des poèmes et des textes qui furent inspirés par ces lieux, écrits par des hommes qui connurent Utrillo, lorsqu’il n’était encore que le fils de Suzanne Valadon. Ainsi cette émission serait pour ses vieux amis, une occasion nouvelle de se parler, de se souvenir ensemble du temps de leurs jeunes années.

Série : « L’Art et les hommes ». Année 1955 :

Fernand Léger (peintre). Participants : Fernand Léger et Gérard Philipe, comédien. Tournage (N&B) : Paris, 1955.

Les petits cadeaux de l’amitié. Participant : Cécile Aubry (comédienne). Tournage (N&B) : Paris, 1955.

A la recherche du Caravage (peintre). Tournage (couleur) : Italie, 1955.

Série : « L’Art et les hommes ». Année 1956 :

A travers le monde : Cartier Bresson. Participant : Henri Cartier Bresson (photographe). Tournage (N&B et couleur) : Paris, 1956

L’énigme des étrusques. Tournage (N&B et couleur) : Italie (Latium, Ombrie, Toscane), 1956.

Le Corbusier (architecte). Participant : Le Corbusier. Tournage (N&B et couleur) : Paris. Marseille et Longwy, 1956.

Paris, peut-être… —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1956. Film 16 mm. (34 minutes). Participants : Lombart de Lauwe, sociologue. Un architecte, spécialiste du sous-sol de Paris. Tournage (N&B et couleur), Paris, 1956. Reportage sur un Paris délabré, encombré par la circulation automobile et inadapté aux besoins en urbanisme de ses habitants. A partir d’interviews de sociologues et d’architectes urbanistes, dont Le Corbusier, Jean-Marie Drot propose différentes solutions pour sortir la ville et sa banlieue de leur engorgement.

L’art portugais, cet art méconnu. Tournage (N&B et couleur) : Portugal (Lisbonne, Coimbra, Porto), 1956.

Alsace, terre des légendes et des rencontres. Tournage (N&B et couleur), Alsace, 1956.

Voyage à Venise. Tournage (N&B et couleur), Venise, 1956.

Voyage à Bruges. Tournage (N&B et couleur), Bruges, 1956.

A la recherche de l’art polonais – Les enfants de Varsovie. Participants : Les peintres Tadeus Brzozowski et Wroublewski. Alina Chapochnikov, sculpteur. Tournage (N&B et couleur) : Varsovie, 1956.

Anvers, terre des rencontres. Tournage (N&B et couleur), Anvers, 1956.

Bonsoir Monsieur Rouault (peintre). Participant : Rouault. Tournage (N&B et couleur) : Paris et Albi, 1956.

Strasbourg, la cathédrale et le Palais des Rohan. Alsace terre de légendes et de rencontres. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1956. (6 minutes). À Strasbourg, de nombreuses constructions sont remarquables comme le Palais Rohan et surtout la cathédrale Notre Dame en grès rose. Détail des sculptures de la cathédrale.

Série : « L’Art et les hommes ». Année 1957 :

A propos de… César, la Joconde, Redon, Renoir (sculpteur et peintres). Participant : César, sculpteur. Tournage (N&B et couleur) : Paris et Albi, 1957.

De Rodin à Antoine Pevsner (russe) (sculpteurs). Participants : Bernard Dorival, historien d’art et le sculpteur Antoine Pevsner. Tournage (N&B et couleur) : Paris, 1957. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1957. (30 minutes). Jean Marie Drot présente l’émission consacrée au sculpteur Antoine Pevsner qui redéfinit la sculpture dans la modernité. Auguste Rodin est le grand précurseur, Jean-Marie Drot interviewe Cécile Goldscheider, spécialiste de son travail. Ensuite Bernard Dorival présente la sculpture d’avant-garde. Puis la femme de Pevsner parle de la jeunesse de l’artiste. Antoine Pevsner dit l’importance de la France comme terre de liberté et de lumière et le peu de connaissance de son travail en URSS. Promenade dans l’exposition qui lui est alors consacrée au musée d’art moderne à Paris.

La Rome de Giorgio de Chirico (peintre italien). Tournage (N&B et couleur) : Rome, 1957.

Prestige de l’art français. Participant : un jeune canadien. Tournage (N&B et couleur) : Paris, 1957.

Depuis Bonnard (peintre). Participants : Les peintres Goerg et Singier. Tournage (couleur) : Paris, 1957.

Chagall, graveur, (russe). Marc Chagall et Julien Cain. Tournage (couleur) : Paris, Bibliothèque Nationale, 1957.

A la recherche du Bassan. Tournage (couleur) : Italie, Venise, 1957.

A la recherche de l’art ancien en Tchécoslovaquie. Tournage (couleur) : Paris (exposition du Pavillon de Marsan), 1957.

A la recherche de Cézanne, le peintre aixois. Avec 2 témoins qui ont connu Cézanne. Participants : Marie Gasquet et M. Girard. Tournage (couleur) : Aix-en-Provence, 1957. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1957. (40 minutes). Portrait du peintre Paul Cézanne. Jean-Marie Drot revient sur les lieux que le peintre a fréquenté à Aix-en-Provence et s’entretient avec des personnes qui l’ont côtoyé. Témoignages de Mme Joachim Gasquet, qui a connu Cézanne en 1896, de M. Girard (?), un voisin, qui l’a connu en 1901 et de M. Roubaix (maire du Tholonet).

Les images qu’ils aiment : Fernand Ledoux (comédien). Participant : Fernand Ledoux. Tournage (couleur) : Paris et Bourgogne, 1957.

Les images qu’ils aiment : André Pieyre de Mandiargues (écrivain). Participant : André Pieyre de Mandiargues. Tournage : Paris et Italie (Bomarzo), 1957.

Série : « L’Art et les hommes ». Année 1958 :

A la recherche de Baudelaire (poète). Participant : Claude Pichois, Tournages (N&B et couleur) : Paris, 1958.

Les images qu’ils aiment : Philippe Soupault (poète). Participant : Philippe Soupault. Tournage (N&B et couleur) : Paris et Portugal, 1958. —Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA. Première diffusion le 16 février 1958. INA. Distrib. 1975. Ina : 1 cass. vidéo (28 mn 34 s) : 1/2 p., SVHS, n. et b., PAL, sonore.

Les images qu’ils aiment : Bernard Marre (peintre). Participant : Bernard Marre. Tournage (N&B et couleur) : Paris, 1958.

Le musée mental d’un Français presque moyen : René Rembauville (écrivain). Participant : René Rembauville. Tournage (N&B et couleur) : Paris, 1958.

L’art japonais. Participant : Mr Akiyama. Tournage (N&B et couleur) : Paris, Exposition de l’art japonais, 1958.

L’art péruvien. Tournage (N&B et couleur) : Paris, Exposition de l’art péruvien, 1958.

Rencontre de deux civilisations : Athènes / Byzance. Tournage (couleur) : Paris, Musée du Louvre, 1958.

La Bourgogne au temps des Ducs. Tournage (couleur) : Hospices de Beaune, Musée des Beaux-Arts de Dijon, 1958.

L’œuvre gravée de Jacques Villon (naissance d’une gravure). Participant : Jacques Villon. Tournage (couleur) : Puteaux, 1958.

A la recherche de Jacques Villon (peintre). Participants : Jacques Villon, Marc et Brigitte Marque, maîtres verriers. Tournage (couleur) : Paris, Reims, Metz, 1958.

A la recherche de Daumier (peintre et graveur). Jean Adhémar et Vallery-Radot, conservateurs du « Cabinet des Estampes » de la Bibliothèque Nationale. Tournage (couleur) : Paris, 1958.

A la recherche de Dunoyer de Segonzac (peintre). Participant : Dunoyer de Segonzac. Tournage (couleur) : Paris, 1958.

Série : « L’Art et les hommes ». Année 1959 :

A la recherche de Zadkine (sculpteur). Participant : Ossip Zadkine. Tournage (couleur) : Paris, 1959.

A la recherche de Jean Arp l’Alsacien. Participants : Jean Arp (sculpteur) et Michel Seuphor (historien d’art). Tournage (couleur) : Paris et Strasbourg, 1959.

A la recherche de Baldung Grien (peintre). Tournage (couleur) : Allemagne, Cologne, 1959.

A la recherche de Max Jacob (poète). Participants : les écrivains : Mac Orlan, Armand Salacrou, Marcel Bealu, André Billy, Georges Hugnet, Fernande Olivier, la compagne de Picasso. Tournage : Paris et Saint-Benoît-sur-Loire, 1959.

Un dimanche à Vence avec Marc Chagall (peintre russe). Participant : Marc Chagall. Tournage : Vence, 1959.

Léonor Fini ou l’insolite du quotidien. Participant : Léonor Fini (peintre italien). Tournage (couleur) : Paris, 1959.

Tempo d’Italia. Tournage (couleur) : Italie, 1959.

Une soirée au Palais Farnèse. Participants : Gaston Palewski, ambassadeur. Fellini et Julietta Massina. Tournage (couleur) : Rome, 1959.

Sur un retable alsacien (Mathias Grünewald). Tournage (couleur) : Alsace, 1959.

Série : « L’Art et les hommes ». Année 1960 :

A la recherche d’Odilon Redon (peintre). Participants : Son fils, Ari. Roselyne Bacou, conservateur du « Cabinet des dessins » du Louvre. Mme Fayet, collectionneur de Redon. André Masson; peintre. Tournage (couleur) : Paris. Abbaye de Fontfroide,1960.

A la recherche d’Henri-Georges Adam (graveur et sculpteur). Participants : H.G. Adam. Tournage : Paris (couleur), 1960.

L’œuvre gravée de Jacques Callot. Participants : Le Conservateur du musée de Nancy. Roche Du Telloy, collectionneur. Tournage : Lorraine, Nancy, 1960.

Les images qu’ils aiment. Brassaï ou les yeux d’un homme. Participants : Brassaï (photographe d’origine hongroise). Les écrivains : Raymond Queneau, Roger Grenier. Jacques Prévert, poète. Savignac, dessinateur. D.-H. Kahnweiler, marchand de tableaux. La comédienne Rosy Varte qui interprète « L’histoire de Marie » de Brassaï. Tournage : Paris, 1960. —Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA. 1960. Jean-Marie Drot, réal., comment., interview. ; Jean-Marie Drot, voix ; Rosy Varte, actrice ; Brassaï, Raymond Queneau, Roger Grenier, Daniel-Henri Kahnweiler, H.G. Adam, Jacques Prévert, Savignac… [et al.], participants. INA : 1 cass. vidéo (S-VHS) (46 min 40 s) : n. et b. (PAL).

A la recherche de Léon Paul Fargue 1876-1947. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1960. Participants : Jean Wiener, Marie Monnier, André Dunoyer de Segonzac, André Rolland de Renéville, Maurice Fombeure, Henri Mondor, Maurice Morel, Claudine Chonez, Brassaï, Chériane [et al.] ; Simone Cendrars, Anne Doat, Marianne Oswald… [et al.], voix. Première diffusion le 12 janvier 1960. INA : 1 cass. vidéo (46 mn 34 s) : 1/2 p., SVHS, n. et b., sonore. Support de création : 1 film : 16 mm, N&B.

L’émission en couleurs de 1992 diffusée sous le titre : « Léon-Paul Fargue: le piéton de Paris (1876-1947) », reprend la version en noir et blanc de 1962. Brassaï, Joseph Kessel, Philippe Soupault [et al.], participants ; Simone Cendrars, Anne Doat, Marianne Oswald [et al.] act. ; Jean Wiener, p ; Léon-Paul Fargue, auteur du texte ; Léon-Paul Fargue, voix. INA (prod., distrib.), cop. 1992. Ina : 1 cass. vidéo (50 mn 52 s) : 1/2 p., SVHS, n. et b. et coul., PAL, sonore. Ont également participé à l’émission : Pierre Bertin, Cheriane (Mme Léon-Paul Fargue), Claudine Chonez, Henri Cliquet-Pleyel, Dunoyer de Segonzac, Maurice Fombeure, Léopold Lévy, le professeur Henri Mondor, Marie Monnier, l’Abbé Morel, la princesse François de Polignac, Roland de Renéville, Jacques Renoult, Mme la Duchesse de la Rochefoucauld, Jean Tissier, Kikou Yamata. – Pierre Bertin chante un poème de Fargue, accompagné au piano par Jean Wiener.

Meryon, le fou infortuné. Tournage : Paris, 1960. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1960. Film 16 mm. (16 minutes). Maurice Toesca évoque la vie et l’œuvre de Charles Meryon, célèbre graveur du XIXe siècle loué par Baudelaire, à travers des vues de Paris mises en parallèle avec les eaux-fortes que lui inspira la capitale. Le commentaire de cette émission de télévision, diffusée le 10 avril 1960, insiste sur le tempérament romantique de Meryon qui devait le mener à la folie et à son internement définitif à Charenton (94).

Souvenirs que me veux-tu avec D.-H. Kahnweiler. Version restaurée couleur du film tourné en N&B en 1960. Participant : D.-H. Kahnweiler. Tournage (couleur) : Paris, 1987.

Souvenir que me veux-tu ? Daniel-Henry Kahnweiler. [Les heures chaudes de Montparnasse].— Paris, Ortf, 1992. Documentaire Série (n°14/14) (51 min).

En 1960, Jean-Marie Drot avait interviewé Daniel-Henri Kahnweiler. L’épisode qui suit, est ce film de 1960, accompagné d’images en couleurs des tableaux qu’il aimait tant. Cet homme, qui a été le compagnon des peintres cubistes, Braque, Picasso, de Fernand Léger, qui les a aimés, aidés, et qui, à travers eux avait une conception si haute de l’art qu’il y avait en lui une morale de l’art. Patient, Kahnweiler ne composait jamais car il pensait que le grand art finit toujours par triompher des résistances et de l’indifférence du public.

Série : « L’Art et les hommes ». Année 1961 :

Pourquoi Paris en 1960 ? (Pourquoi les artistes étrangers ont-ils choisi Paris). Participants : D.H. Kahnweiler, marchand de tableaux. Jean Cassou critique d’art. Cendrars, écrivain et poète. Les sculpteurs : Takis (Grèce) et Zadkine (Russie). Les peintres : Raza (Inde), Gaitis (Grèce), Padamsee (Inde), Sima (Tchécoslovaquie), Kito (Japon), Zao Wou-Ki (Chine), Marcelle Perron (Québec), Beaufort-Delaney (U.S.A.), Viera da Silva (Portugal), Music (Italie), Dora Tuynman (Hollande), Tadeus Brzozowski (Pologne). Feito (Espagne) Les graveurs : Hayter (Angleterre) et Friedlander (Allemagne). Tournages : Paris, 1961.

Souvenir, que me veux-tu ? —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1960. Film 16 mm. (47 minutes). Filmé au Bateau-Lavoir (18e) et dans des ateliers où il a jadis travaillé, Daniel-Henry Kahnweiler, marchand de tableaux, critique et éditeur d’art, évoque son arrivée à Paris au tout début des années 1900, sa découverte des impressionnistes et ses rencontres avec les grands peintres fauves et cubistes.

À la recherche d’Albert Camus. Participants : Les écrivains, Brice Parrain (écrivain) Jean-Claude Brisville, Dominique Rollin, Louis Guilloux, Roger Grenier, Bloch-Michel, Max-Pol Fouchet et Mouloud Feraoun. Le comédien Jean Négroni. Tournage : Paris, Alger, Amsterdam, 1960. —Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA. 1961. Jean-Marie Drot, Brice Parain, Jacqueline Bernard, Jean Bloch-Michel, Louis Guilloux, Dominique Rolin, Jean Duché, Fernando Valera, José Ballester, Max-Pol Fouchet, Charles Poncet, Mouloud Feraoun, Roger Grenier, Georges Altschuler, Jean Négroni, Pierre Blanchar… [et al.], participants. INA : 1 cass. vidéo (S-VHS) (52 min 37 s) : n. et b. (PAL). Première diffusion :RTF, 21 février 1961.

A la recherche du Mantegna. Tournage (couleur) : Italie, Mantoue, 1960.

La maison de l’homme. Réflexions sur l’architecture d’aujourd’hui. Participants : Les architectes : Eugène Beaudoin, Bernard Zehrfus, Camelot, M. Protin. André Maurice. Dubuisson, Prouvé, Bernard Verjus, Georges Candilis. Tournage : Paris et Toulouse, 1961.—Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1961. Film 16 mm. (52 minutes). Quelques-uns des hauts lieux de l’architecture contemporaine de Paris et de la région Ile-de-France présentés par leurs auteurs. Accompagnée d’un commentaire de Jean-Marie Drot, cette émission de la série télévisée « L’art et les hommes » dénonce les méfaits de la « misère architecturale » et montre la nécessité absolue d’une adéquation entre les constructions quelles qu’elles soient et les besoins de l’homme.

Architecture industrielle de Renault Flins. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1961. (5 minutes). Interview de Bernard Zehrfuss, architecte de l’usine Renault de Flins, à propos de la polychromie utilisée à Flins. Interview de Jean Prouve à propos de l’utilisation du béton.

Loin de Paris avec Zadkine. Participants : Ossip Zadkine et Roger (sculpteur ) Bissière (peintre). Tournage (couleur) : Moissac et Boissierette, 1961.

Série : « L’Art et les hommes ». Année 1962 :

L’œil d’un critique : Michel Ragon. Participants : Michel Ragon. Les (critiques d’art) peintres : Gérard Schneider, Jean Fautrier, Huguette Arthur-Bertrand, Key Sato. Pierre Courtin graveur. Denise Atlan. Tournage : Paris, 1962.

Calder, le mécanicien de l’espace. Participant : Calder (sculpteur américain). Tournage (couleur) : Paris, Saché-sur-Loire et dans le Connecticut (U.S.A.), 1962.

Les cris de Paris. Tournage : Paris, musée Carnavalet, Rues, 1962.

En pays d’Arles : Lucien Clergue photographies. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, 1962. (57 minutes). Lucien Clergue, photographe, sur son vélo dans Arles parle de sa ville natale qui le fascine et l’interroge. Il déclare ne pas pouvoir la photographier : « Je la vois trop pour la voir avec mes yeux de photographe” ». Présenté également dans la série « Journal de voyage », sous le titre : Journal de voyage en Arles avec Lucien Clergue (photographe). Participants : Lucien Clergue. Le chanteur gitan José Reyes. M. Julian (qui a connu Van Gogh). J.-M. Rouquette, conservateur du musée Arlatan. La comédienne, Sylvia Montfort qui interprète des textes de Sophocle dans les Baux-de-Provence. Tournages : en Arles et aux Baux de Provence.

Voir également plus bas pour cette période la série « Journal de voyage » ainsi que les « fictions documentaires ».

Années 1963-1964 :

Les heures chaudes de Montparnasse :

Dans les années 1960, Jean-Marie Drot tourne pour l’ORTF une série de treize émissions sur le Montparnasse artistique et littéraire du début du siècle : Les heures chaudes de Montparnasse.

« Cette vaste fresque audiovisuelle nous raconte l’histoire du quartier Montparnasse qui a joué un rôle décisif dans la création artistique à Paris au XXème siècle. Pendant plus de cinquante ans tout se passe autour du Carrefour Vavin : peinture, sculpture, théâtre, music-hall, vie nocturne, bals, cafés. Ces 14 émissions retracent cette aventure exceptionnelle à travers des documents d’époque et les témoignages de plus de 150 témoins aujourd’hui tous disparus. » Jean-Marie Drot.

A cette époque, les principaux protagonistes de cette bohême mythique, bon nombre de ces « Montparnos » vivent encore. C’est ainsi que nous parviennent les témoignages d’Aragon, Cocteau, Tzara, des compositeurs du « groupe des six », de Duchamp, Van Dongen, Masson, Man Ray et tant d’autres… Les Heures chaudes de Montparnasse seront relookées au goût des années 80, avec l’ajout essentiel de la couleur ainsi que la présence de nouvelles introductions de chaque épisode par Jean-Marie Drot et diffusées parfois avec de nouveaux titres génériques.

1. Ils s’en venaient de l’Oural et du Mississipi.

Ce premier volet évoque l’arrivée et l’installation autour du Carrefour Vavin, en ce début du XXème siècle, des artistes qui « s’en venaient de l’Oural et du Mississipi » (André Salmon). Leur première journée parisienne à la recherche d’un atelier, les rencontres, puis le choc visuel qu’ils reçoivent tous en 1906 lors de la première rétrospective Gauguin puis, en 1907, à l’occasion de l’hommage rendu par le Salon d’Automne à Paul Cézanne.

Participants : Les écrivains : G. Ribemont Dessaignes, Cocteau, Salmon, Ilya Ehrenbourg (russe).Les peintres, Charchoune , Krémègne, Survage, Mane Katz (russes), Mondzain (polonais). Papazoff (bulgare), Van Dongen (hollandais), Foujita (japonais), Severini (italien),Roger Wild (suisse), Léopod Levy et Helman. Le sculpteur Zadkine. Les comédiens : Pierre Brasseur, Pierre Bertin. Le chanteur, Mouloudji. Mmes Severini et Survage. Le collectionneur Anatole Jakowski. La libraire américaine de Shakespeare & Cie, Sylvia Beach.

2. Des valses 1900 aux canons de la Grande Guerre.

Cette émission s’attache à nous faire connaître les préoccupations esthétiques des artistes cosmopolites dont nous avons fait connaissance dans la première émission. Bientôt va éclater un grand coup de tonnerre sur Montparnasse : la révolution cubiste de Picasso et de Braque dont nous parle le critique d’art et marchand de tableaux D.H.Kahnweiler.

Participants : L’écrivain, André Salmon. Les peintres : Kikoine, Krémègne, Mondzain, Charchoune, Sonia Delaunay (russes), Papazoff (bulgare), Leopold Levy (français), Gino Severini (italien), Kees Van Dongen (hollandais).Les sculpteurs Ghana Orloff, Archipenko, (russes), Zadkine. Le marchand de tableaux Daniel-Henri Kahnweiler. Mme Survage. Fernande Olivier (la compagne de Picasso).

3. Petite chronique du Montparnasse pendant la guerre 14-18.

La guerre de 14-18 va tout bouleverser à Montparnasse. Cendrars, Léger, Derain, Braque, Zadkine, Apollinaire et tant d’autres sont au front. Dès lors que se passe-t-il à Montparnasse ? De nombreux témoins vont nous aider à comprendre cette nouvelle situation ; en particulier Jean Cocteau qui fait la navette entre le front et Montparnasse. Et pendant que les obus éclatent, l’Art de Montparnasse franchit l’océan et conquiert New York grâce à l’exposition l’Armory Show qu’évoquent Gabrielle Buffet-Picabia et Marcel Duchamp. Ensuite, se produit l’arrivée massive des Américains qui resteront à Paris jusqu’en 1929.

Participants : Les écrivains : Jean Cocteau, Pierre Albert-Birot, Louis Aragon . Les peintres : Mane Katz (russe), Foujita (japonais), Marcel Duchamp. Les sculpteurs Zadkine et Ghana Orloff (russe). La pianiste Gabrielle Buffet-Picabia. Le modèle de Modigliani, Lumia Czekowska (polonaise). Le comédien Pierre Bertin. La libraire Sylvia Beach (américaine).

4. A la recherche de Guillaume Apollinaire.

Cette biographie filmée du grand poète, l’un des initiateurs les plus perspicaces de l’art moderne, « le mal aimé », l’ami de Picasso, Derain, Vlarninck, du douanier Rousseau, nous conduit du lieu de sa mystérieuse naissance à Monte Carlo à Stavelot en Belgique puis en Rhénanie et bien sûr à Montparnasse où ses amis nous brossent un portrait insolite du poète qui est blessé en 1916 par un éclat d’obus à la tête. Apollinaire meurt de la grippe espagnole le 11 novembre 1918, le jour même de l’Armistice.

Participants : Les écrivains : Pierre Mac Orlan, André Salmon, Philippe Soupault. Le poète André Rouveyre. Le marchand de tableaux Daniel-Henri Kahnweiler. La compagne de Picasso, Fernande Olivier. Les peintres russes, Chagall, Sonia Delaunay. La marraine de guerre d’Apollinaire, Madame Yves-Blanc . Le secrétaire d’Apollinaire Jean Mollet. Les poèmes mis en scène par J.-M. Drot ont été interprétés par Loleh Bellon, François Chaumette et Fernand Ledoux.

5. Enquête sur la vie, l’œuvre et le destin de Modigliani.

Ce film est construit comme une véritable enquête « à la recherche de Modigliani », peintre italien qui, de son vivant, a suscité fables, mensonges et mythologie. Pour rétablir une certaine vérité, les témoins survivants, comparaissent devant la caméra, se contredisant souvent. Finalement ce sont les toiles qui ne mentent pas.

Participants : Les écrivains : Jean Cocteau, André Salmon, Biaise Cendrars, Jeanne Modigliani (fille de Modigliani). Les peintres : Gino Severini (italien), Foujita (japonais), Roger Wild (suisse), André Masson, Léopold Levy. Les sculpteurs, Zadkine et Chana Orloff (russe). Les modèles de Modigliani, Mme Survage et Lumia Czekowska (polonaise).

6. La fureur de vivre des années 20.

Après l’hécatombe de la guerre 14-18, le besoin d’oublier et de vivre follement libère les hommes et plus encore les femmes suscitant les créations les plus originales. Plus que jamais les cafés sont le centre névralgique de la vie nocturne des « Montparnos » : le Select, la Coupole, le Dôme, la Rotonde, Et toujours la Closerie des Lilas.

Participants : Les écrivains : Philippe Soupault, Roger Vailland, Louis Aragon. Eisa Triolet (russe) et Joseph Kessel. Le poète Tristan Tzara. Les peintres : Foujita (japonais), Van Dongen (hollandais), André Masson. Le sculpteur, Giacometti. Le dessinateur, Maurice Henry. Le photographe Man Ray . Le marchand de tableaux Kahnweiler. Le comédien Roger Blin. Youki Desnos, Thérèse Treize. Georges Hugnet. Les poèmes mis en scène par J.-M. Drot ont été interprétés par François Maistre et Hélène Delavault.

7. La bande à Man Ray.

Photographe, peintre, inventeur d’objets bizarres, ce Montparno américain, amis des surréalistes et des créateurs cosmopolites de son temps, nous raconte avec humour ses plus piquantes aventures à Paris et à Los Angeles.

Participants : L’écrivain Philippe Soupault et le poète Tristan Tzara . Le peintre Max Ernst. Le sculpteur Alberto Giacometti. Le critique d’art Patrick Waldberg. Le marchand de tableaux et peintre Bill Copley (américain). Le compositeur et pianiste Jean Wiener.

8. La rue de la Gaîté.

Rue de la Gaité : plusieurs générations de spectateurs ont fréquenté ce haut lieu du music-hall. S’y sont produites les plus grandes figures de la chanson. Grâce à de passionnants documents d’époque filmés et aux témoignages de quelques artistes qui se souviennent devant la caméra, ce film tente de ressusciter « Bobino », son ambiance, ses coulisses, son public.

Participants : Les écrivains : Joseph Kessel, Georges Hugnet. Les comédiens. Pierre Brasseur, Fernand Ledoux. Les chanteurs, Damia, Georgius, Mouloudji, Marianne Oswald, Henri Salvador. Les dessinateurs Maurice Henry et Emile Savitry. Le chroniqueur de variétés Pierre Hiegel. Le peintre Leopold Levy. Le critique d’art Patrick Waldberg. Le photographe Man Ray. Thérèse Treize, Youki Desnos. Comédienne-chanteuse mise en scène par J.-M. Drot, Hélène Delavault.

9. A la recherche de Chaïm Soutine.

A l’exemple de l’émission consacrée à Modigliani, nous partons à la recherche d’un homme et de son mythe. Portrait d’un des grands peintres « Montparnos » venu de sa lointaine Lituanie. Cet homme sauvage, secret, traqué comme juif pendant l’occupation allemande, est écrasé sous les légendes. Témoignage exceptionnel de Madeleine Castaing, merveilleuse conteuse qui fut son amie et qui en France a, plus que tout autre, collectionné Soutine.

Participants : Les peintres Foujita (japonais),Michel Kikoine, Pinchus Krémègne (russes), Grégoire Michonze. Le sculpteur Ghana Orloff (russe). Madeleine Castaing, le collectionneur de Soutine. L’amie de Soutine Mademoiselle Garde.

10. La voix des poètes.

Tout au long du siècle les poètes ont été les sentinelles de Montparnasse . Ils ont été la voix profonde et secrète de Paris. Ils ont su nous dire les souffrances, les désirs comme les peines des hommes de ce temps-là. Grâce à ce voyage dans le temps nous retrouvons Paul Fort, Max Jacob, Pierre Reverdy, Guillaume Apollinaire, Robert Desnos, Antonin Artaud,

Participants : Les écrivains André Salmon, Jean Cocteau, Louis Aragon, Blaise Cendrars, Joseph Kessel, Eisa Triolet. Les poèmes, mis en scène par J.-M. Drot, sont interprétés par les comédiens : Daniel Ivernel, Malka Ribovska, Mouloudji, Marianne Oswald, François Maistre, Nadine Alari, Loleh Bellon, Michel Bernardy, François Chaumette, Roger Blin.

11. Léon-Paul Fargue, le piéton de Paris.

Voici le portrait d’un grand poète, un peu oublié, Léon-Paul Fargue, le flâneur du Paris nocturne. Aujourd’hui, à travers témoins et complices, se déroule la journée du « Piéton de Paris ».

Participants : Les écrivains Philippe Soupault, Roland de Renéville , Joseph Kessel. Le peintre : Chériane (la femme de Fargue), Dunoyer de Segonzac. Le photographe Brassaï. Le professeur Henri Mondor. Le comédien Pierre Bertin. Jacques Renoux. La princesse François de Polignac. La Duchesse de la Rochefoucault. Marie Monnier.

12. Le groupe des Six.

Montparnase ce fut aussi – et trop souvent on l’ignore – la musique avec les concerts du « Groupe des Six », rue Huyghens, ce groupement amical et non pas esthétique comme le dit Georges Auric. Autour des musiciens témoins, le merveilleux animateur Jean Cocteau et leur père à tous, l’énigmatique Erik Satie.

Participants : L’écrivain Jean Cocteau. Les musiciens Georges Auric, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Germaine Tailleferre, Jean Wiener, Virgil Thomson, (américain). Le pianiste Jacques février. Le comédien Pierre Bertin,

13. Giacometti, « un homme parmi les hommes ».

Giacometti, le dernier grand « Montparno » , un artiste solitaire, sauvage presque, dont l’insatiable et épuisante recherche est douloureusement analysée par lui-même au cours de ces longs entretiens qu’il nous a, pour la seule et unique fois, accordés dans son atelier de la rue Hyppolite Maindron, puis au Kunsthaus de Zurich, à l’occasion de sa grande exposition de 1963.

Participant : Alberto Giacometti. Tournages : Paris, Sain-Paul-de-Vence (Fondation Maeght), Zurich.

14. « Pascin, l’oublié ». (26 minutes). Tourné en 1994.

Nous avions un peu oublié Pascin dans l’émission « La fureur de vivre des année vingt », mais l’exposition du Musée-Galerie de la Seita, en 1994, m’a remis en mémoire les témoignages extraordinaires que nous avions enregistrés sur Pascin en 1960. Peintre et grand dessinateur, né en Bulgarie, il arrive à Paris en 1905. Sa vie errante et dissipée, ses façons de prince, sa folle générosité, la voluptueuses tristesse de ses « filles », font de lui un des personnages des plus singuliers, des plus attachants. Papazoff, son ami, nous raconte les circonstances de son poignant suicide, en 1930.

Participants : L’écrivain, André Salmon. Les peintres Leopold-Levy, Georges Papazoff (bulgare) Le modèle de Pascin : Aicha.

Les inédits des « Heures chaudes de Montparnasse » (1 h 22) (jamais diffusés) (Année : 1994).

A l’occasion de l’exposition « Montparnasse » a L’Espace Electra, à Paris, en collaboration avec l’INA, nous avons fait un bout à bout d’un certain nombre de rushes des « Heures Chaudes de Montparnasse », que nous avons projetées durant cette manifestation.

Première partie : Témoignages : Juan Miro, André Masson Mario Prassinos (peintres). Pierre Bertin et Jean-Louis Barrault (comédiens).Marcel Duhamel, Pierre Prévert, Armand Salacrou, (écrivains).

Deuxième partie : Témoignages : Roger Vailland, Roland de Renéville, Georges Hugnet (écrivains). Brassai, (photographe). Michel Seuphor (critique d’art). Jean Hélion, Victor Brauner, Francis Tailleux (peintres).

Tournée en noir et blanc en 1963/64, une version restaurée couleur de toute la série a été tournée entre 1978 et 1992.

Nous suivons l’ordre des émissions selon leur présentation dans l’édition en 2 DVD par Doriane Films (éditeurs), en 2006. Copyright : ORTF INA 1961 à 1963 et 1979 à 1990.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [1]. Ils s’en venaient de l’Oural et du Mississipi. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1962. Film original 16 mm N&B (58 minutes). Jean-Marie Drot, réal., prod., interview., comment. ; Foujita, Gino Severini, Ossip Zadkine, Zadkine, André Salmon… [et al.], participants ; Mouloudji, chant ; Jean-Marie Drot, Nadine Alari, voix. Edition vidéo, produit par La Sept et l’INA, en 1987, en couleur et N&B. Ina : 1 cass. vidéo (S-VHS) (52 min) : N&B et coul. (PAL), son. Ont également participé à l’émission : Pierre Bertin, Pierre-Albert Birot, Sylvia Beach, Charchoune, Lumia Czekowska, Ilya Ehrenbourg, Helman, Anatole Jakowsky, Mane Katz, Krémègne, Léopold Lévy, Mondzain, Georges Papazoff, G. Ribemont-Dessaignes, André Salmon, Léopold Survage, Van Dongen, Roger Wild, Serge Zelikson, Pierre Brasseur. L’émission en couleurs de 1987 (diffusion : 6 septembre 1989), reprend la version en noir et blanc de 1962. Elle contient des extraits du film “Paris 1900” de Nicole Védrès et des documents de Pathé Journal, du musée Carnavalet et de la Bibliothèque nationale. La série télévisée « Les Heures chaudes de Montparnasse », classique du petit écran, évoque la vie artistique dans le quartier du Montparnasse au début du XXe siècle. La première émission de cette fameuse chronique donne la parole à de nombreux peintres et écrivains. Ils rappellent l’atmosphère qui régnait dans les cafés, comme la Closerie des Lilas (6e) ou la Coupole (14e) où se réunissaient des artistes venus du monde entier.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [2]. Des valses 1900 aux canons de la Grande Guerre. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1963. Film original 16 mm N&B (55 minutes). Alexandre Archipenko, Sonia Delaunay, Van Dongen… [et al.], participants ; François Chaumette, Loleh Bellon, voix ; Guillaume Apollinaire, Max Jacob, aut. Ont également participé à l’émission : Charchoune, D. Henry Kahnweiler, Kikoïne, Krémègne, Léopold Lévy, Jacques Lipchitz, Mondzain, Fernande Olivier, Chana Orloff, Georges Papazoff, Gino Severini, Mme Survage, Ossip Zadkine, André Salmon, Blaise Cendrars. L’émission en couleurs de 1987 reprend la version en noir et blanc de 1962 [1963 ?]. Edition vidéo par La Sept et L’INA, en 1987, version colorisée. Première diffusion : 13 septembre 1989. INA : 1 cass. vidéo (52 mn 05 s) : 1/2 p., SVHS, n. et b. et coul., PAL, sonore. Contient des extraits du film “Paris 1900” de Nicole Védrès et des documents de la Bibliothèque nationale. François Chaumette interprète des poèmes d’Apollinaire et Loleh Bellon des poèmes de Max Jacob.

Cette émission restitue le climat de Montparnasse à la veille de la Première Guerre mondiale. Tandis que des témoins comme Sonia Delaunay ou Daniel-Henri Kahnweiler parlent du bouillonnement intellectuel à l’époque, de l’émergence du cubisme, des photos d’Atget montrent le Paris d’alors.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [3]. Petite Chronique du Montparnasse pendant la guerre 14-18. — Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1963. Film original 16 mm N&B. Jean-Marie Drot, réal., prod., scénario, comment., interview. ; Louis Aragon, Pierre-Albert Birot, Silvia Beach… [et al.], participants ; Edith Stockhausen, chant ; Guillaume Apollinaire, auteur du texte ; Fernand Ledoux, voix. Comprend des archives de la Cinémathèque Pathé et Gaumont, de la Cinémathèque Française et des documents du Musée des deux guerres mondiales : BDIC et de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. Autres participants : Pierre Bertin, G. Buffet-Picabia, Jean Cocteau, Lumia Czekowska, Marcel Duchamp, Foujita, Mane Katz, Chana Orloff, Ossip Zadkine ; Edith Stockhausen chante un extrait des “Mamelles de Tiresias” de Francis Poulenc.

L’édition vidéo produite par La Sept et l’INA, en 1987, en couleur et N&B, reprend la version en noir et blanc de 1962. Première diffusion : 20 septembre 1989. Ina : 1 cass. vidéo (S-VHS) (52 min) : N&B et coul. (PAL), son. Cette émission est consacrée à la période de la Première Guerre mondiale. De nombreux témoins de cette époque rappellent les faits marquants d’alors : le départ pour le front de certains artistes, la mort de Guillaume Apollinaire, l’arrivée d’écrivains anglo-saxons comme James Joyce ou Ernest Hemingway.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [4]. A la recherche de Guillaume Apollinaire. —Paris, Ortf (Production, diffusion), 1962, Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1963. Film original 16 mm N&B (45 minutes).

Cette émission sur Guillaume Apollinaire sera également diffusée dans la collection L’Art et les Hommes. A la recherche de Guillaume Apollinaire. —Paris, Rtf – Radio-Télévision-Française (Production, diffusion), Ina, DDA. 1970. Guillaume Apollinaire, auteur du texte ; Loleh Bellon, François Chaumette, Fernand Ledoux, voix ; Pierre Mac Orlan, Daniel-Henry Kahnweiler, Fernande Olivier, Philippe Soupault, André Salmon, Marc Chagall, Jean Mollet, Armand Huysmans, Sonia Delaunay, André Rouveyre [et al.], participants. INA [distrib.], 1975. INA : 1 cass. vidéo (45 min) : 1/2 p., SVHS, n. et b., PAL, sonore. Première diffusion : ORTF : 29 mai 1970.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [5]. Enquête sur la vie, l’œuvre et le destin de Modigliani. — Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1963. Film original 16 mm N&B (55 minutes). Jean-Marie Drot, réal., prod., scénario, interview., comment. ; Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Jeanne Modigliani… [et al.], participants ; Jean-Marie Drot, voix. Ont également participé à l’émission : Pierre Bertin, Lumia Czekowska, Krémègne, Léopold Lévy, Chana Orloff, Mondzain, André Salmon, Gino Severini, Mme Léopold Survage, Roger Wild, Zadkine, Antonin Artaud, Tristan Tzara, aut. du texte ; Louis Aragon, Pierre Brasseur, Youki Desnos, Foujita, Maurice Henry, Alberto Giacometti, Georges Hugnet, D. H. Kahnweiler, Joseph Kessel, Man Ray, André Masson, Philippe Soupault, Thérèse Treize, Elsa Triolet, Tristan Tzara, Roger Vailland ; Roger Blin interprète un extrait d’ “Héliogabale ou l’anarchiste couronné” d’A. Artaud et François Maistre un extrait du “Manifeste Dada” de T. Tzara [et al.], participants ; Roger Blin, François Maistre, Hélène Delavault, act. Contient des extraits du film “Les années folles” de M. Alexandresco et H. Torrent et des documents des cinémathèques Gaumont et Pathé. Emission réalisée avec le concours de l’INA, Direction des Archives.

L’émission en couleurs de 1990, diffusée sous le titre : « La fureur de vivre des années vingt », reprend la version en noir et blanc de 1963. Première diffusion : 27 décembre 1994. Edition vidéo,en N&B et couleur, produit et distribué par l’INA, 1981. Edition vidéo, en N&B et couleur produit par La Sept, et distribué par l’Ina,1990. INA : 1 cass. vidéo (S-VHS) (50 min 12 s) : coul. avec séquences en n. et b (PAL), son.

Au début des années 60, Jean-Marie Drot avait mené une enquête sur la vie, l’œuvre et le destin d’Amédéo Modigliani en recueillant les témoignages de nombreuses personnalités et de sa fille, Jeanne Modigliani. En 1981, profitant de l’exposition “Modigliani” au musée d’Art moderne, il réactualise ce portrait en filmant en couleur les toiles et les sculptures de l’artiste, tout en conservant les interviews d’époque en noir et blanc.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [6]. La fureur de vivre des années vingt. Journal de voyage au temps des années folles ou la fureur de vivre des années vingt. — Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1963. Film 16 mm (52 minutes). Edition vidéo, produit par l’INA et La SEPT en 1990, version couleur avec séquences en N&B. Des écrivains, des artistes tels que Joseph Kessel ou Alberto Giacometti se souviennent des années 1920, les Années folles. Ces témoignages sont complétés par des documents de cette époque, marquée par l’insouciance des fameux bals mais aussi par la révolte surréaliste.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [7]. La Bande à Man Ray. — Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1970. Film original 16 mm (45 minutes). Nouvelle diffusion en 1987. (52 minutes). En 1960-61, avant que l’ancien quartier du Montparnasse ne disparaisse, Jean-Marie Drot prend sa caméra et part recueillir les témoignages des derniers “monstres sacrés” de la grande époque des heures chaudes de Montparnasse. Apparaissent tout à tour, ressuscités par la magie de l’audiovisuel, les artistes qui fondèrent l’art occidental du XXème siècle. Cette émission de télévision consacrée à la vie et l’œuvre de Guillaume Apollinaire. Les témoignages de ceux qui furent ses amis, des poèmes interprétés par les comédiens François Chaumette, Loleh Bellon et Fernand Ledoux, ainsi que des images des lieux qui jalonnent sa vie composent cette évocation du poète dans Le Paris du début du siècle.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [8]. La rue de la Gaîté. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1963. Film original 16 mm (52 minutes). Jean-Marie Drot, présent. ; Hélène Delavault, chant ; Fernand Ledoux, Pierre Brasseur, Damia, Joseph Kessel, Man Ray, Mouloudji, Marianne Oswald, Henri Salvador… Sujet(s) : Bobino Music-hall (Paris) Paris (France) – Rue de la Gaîté [et al.], participants. Edition vidéo, produit par La Sept et l’INA, en 1990, en couleur et N&B. Ina : 1 cass. vidéo (S-VHS) (50 min 55 s) : coul. avec séquences en N&B. (PAL). Interviews d’artistes et documents d’archives évoquent les plus grandes gloires de la grande époque du music-hall à Paris, insistant en particulier sur la place tenue par Bobino, salle emblématique de la rue de la Gaîté (14e).

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [9]. A la recherche de Chaîm Soutine. — Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1994. (52 minutes). Jean-Marie Drot explique l’esprit de ce documentaire sur le peintre Chaïm Soutine, il s’agit d’aller à la rencontre de ce peintre par le biais d’interviews effectuées dans les années 1960. Les œuvres filmées récemment sont en couleurs.
Les peintres Michel Kikoine, Pinchus Kremegne, ses amis d’enfance, se souviennent de Vilnius, puis de leur départ à tous trois pour Paris. Pinchus Kremegne et Léonard Foujita racontent des anecdotes sur les punaises qui envahissaient les ateliers. Madeleine Castaing, mècène et collectionneuse de l’Ecole de Paris, et Kikoine évoquent l’amitié d’Amedeo Modigliani et de Soutine. La sculptrice Chana Orloff parle de sa délicatesse et Youki Desnos de sa beauté, de son charme. Pour Chana Orloff et le peintre Grégoire Michonze, il est un des plus grands peintres du XXeme siècle. Grégoire Michonze s’attarde sur le style de Soutine, plus anecdotique il raconte aussi l’histoire du quartier de boeuf qui pourrissait alors qu’il le peignait. Grégoire Michonze parle de l’importance du docteur Barnes célèbre collectionneur américain pour la reconnaissance de Soutine. Témoignage de Madeleine Castaing et Youki Desnos sur ses lectures. Madeleine Castaing raconte sa rencontre avec Soutine, leur amitié et surtout sa façon de peindre. Puis Mlle Gerda dite Garde, évoque sa vie avec Soutine de 1937 à sa déportation. Chana Orloff raconte la vie de Soutine sous l’occupation alors qu’il était obligé de se cacher des persécutions et sa mort.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [10]. La Voix des poètes. — Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, ADAV, Doriane films (Distribution), 1963. Film original 16 mm N&B (52 minutes). Jean-Marie Drot, réal., scénario, interview., comment., prod. ; Pierre Reverdy, André Salmon, Jean Cocteau… [et al.], aut. du texte ; Nadine Alari, François Chaumette, Daniel Ivernel… [et al.], act. Louis Aragon, Blaise Cendrars, Jean Cocteau… [et al.], participants. Joseph Kessel, André Salmon, Elsa Triolet et Hélène Delavault (participation muette). Les poèmes de Pierre Reverdy, André Salmon, Paul Fort, Jean Cocteau sont dits par Nadine Alari ; les poèmes de Louis Aragon et Robert Desnos par François Chaumette ; les poèmes de Blaise Cendrars par Daniel Ivernel ; “Anna la bonne” de Jean Cocteau par Marianne Oswald ; les poèmes de René Daumal et Henri Michaux par François Maistre ; “La chanson du mal aimé” de Guillaume Apollinaire par Malka Ribovska ; “Westwego” de Philippe Soupault par Mouloudji ; le poème de Max Jacob par Loleh Bellon et Michel Bernardy ; le poème de Antonin Artaud par Roger Blin et “Dis-moi, ma vie” de Pierre Seghers par Jean-Marie Drot.

L’émission en couleurs de 1990 reprend la version en noir et blanc de 1963. Edition vidéo, en N&B et couleur produit par La Sept, et distribué par l’Ina,1990. Ina : 1 cass. vidéo (S-VHS) (52 min) : coul. avec des séquences n. et b (PAL), son.
Tentant de retrouver la voix des poètes par l’intermédiaire de témoins et d’interprètes, l’émission de Jean-Marie Drot est une anthologie des poètes “des heures chaudes de Montparnasse” ainsi qu’un témoignage sur cette époque où Montparnasse, selon la formule d’Aragon, “n’était qu’un point de rencontre”, mais pas n’importe lequel ! S’y retrouvait une pléiade d’artistes dont les survivants évoquent le souvenir. André Salmon, Cocteau, Kessel, Aragon et Elsa Triolet racontent leurs amitiés avec Radiguet, Modigliani ou Maïakovski.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Les heures chaudes de Montparnasse : La voix des poètes . — [Paris] : La SEPT (prod.), 1991 (DL). INA : 1 cass. vidéo (52 min) : coul, SECAM ; 1/2 pouce VHS + brochure d’accompagnement. Collection : « Voir et savoir : Littérature », n° 14, 1991. Jean-Marie Drot, réal. ; Aragon, Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Joseph Kessel… Images d’archive.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [11]. Léon-Paul Fargue, le piéton de Paris (1876-1947). Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1962. Film original 16 mm N&B (52 minutes). Edition vidéo produite par l’INA en 1992, version en couleur et N&B. Portrait d’un grand poète, Léon-Paul Fargue, le flâneur du Paris nocturne. Aujourd’hui, à travers témoins et complices, se déroule la journée du “Piéton de Paris”.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [12]. Le groupe des Six. Le Groupe des Six et la Rue Huyghens. — Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1964. Film original 16 mm (52 minutes). Jean-Marie Drot, réal., prod., interviewer ; Georges Auric, Pierre Bertin, Jean Cocteau, Francis Poulenc, Germaine Tailleferre, Jean Wiener, Erik Satie, comp. ; Aimé Doniat, chant. Sont également interviewés : Jacques Février, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Germaine Tailleferre, Virgil Thomson, Jean Wiener [et al.], participants. L’émission en couleurs de 1992 reprend la version en noir et blanc de 1962. Contient des extraits du film “Entracte” de René Clair, un extrait du film de Georges Rouquier consacré à Arthur Honegger et des documents de la Cinémathèque Pathé. Edition vidéo produit par l’INA en 1992, en couleur et N&B. INA (prod., distrib.), prod. 1992. INA : 1 cass. vidéo (51 mn 03 s) : 1/2 p., SVHS, n. et b. et coul., PAL, sonore.
Dans des interviews, quatre membres du Groupe des Six, Georges Auric, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre, parlent de leur amitié, de leur musique, de leurs influences et de la rue Huyghens (14e) où ils donnèrent leurs premières représentations dans un atelier.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [13]. Giacometti : un homme parmi les hommes. — Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1963. Film original 16 mm (54 minutes). Alberto Giacometti, participant. INA : 1 cass. vidéo (56 mn 37 s) : 1/2 p., SVHS, n. et b. et coul., PAL, sonore. Edition vidéo, produit par France 2 et l’INA, en couleur et N&B, 1979. L’émission en couleurs de 1979 reprend la version en noir et blanc de 1963. Emission réalisée avec le concours de l’INA, Direction des Archives. Première diffusion : Antenne 2, 5 octobre 1980.

Cet entretien inédit avec Giacometti nous révèle un artiste perfectionniste à l’extrême et nous permet de découvrir plus de 180 de ses œuvres dans un document unique et intemporel. Entre son atelier de Montparnasse et le musée de Zurich, Giacometti parle de son travail (une manie), de son œuvre (un échec), de la sculpture (un tâtonnement), de la figure humaine (insaisissable), de ses débuts parisiens (surréalistes)… Quand la nuit recouvre Montparnasse, dans le silence d’un atelier, un homme travaille. Depuis plus de trente ans, il recommence, chaque jour, chaque nuit, une patiente et interminable recherche. Cet homme, c’est Alberto Giacometti : “Je travaille tout le temps… Ce n’est pas par volonté, mais parce que je n’arrive pas à décrocher.”
Se prêtant avec courtoisie au jeu de l’interview et de la mise en scène (“C’est moi qui profite le plus de la séance”, dit-il en reprenant face à la caméra un travail vieux de vingt ans), Giacometti trouve les mots qui caractérisent le mieux sa démarche : “Ma peinture et ma sculpture ne peuvent jamais être qu’un échec. Mais le fait de réussir ou de rater n’a plus aucun sens. (…) Si je fais de la sculpture, c’est pour m’en défaire… D’une certaine manière, je n’ai jamais commencé.” Avec un amour véritable pour la parole (toujours hésitante mais toujours précise), il explique ses gestes, ses tentatives, sa vision : “Donner de la permanence à ce qui passe.” Une vision qu’il oppose à celle de l’illusion photographique, considérant que les choses ne sont pas telles qu’elles apparaissent. Et quoi de plus frappant, en ce sens, que le récit de son expérience du portrait, où “chacun devient tout le monde, tout en restant particulier”, mais où soudain le particulier, devant vous, “devient un inconnu” ?

Alberto Giacometti. Michel Van Zele, Jean-Marie Drot, réal. ; Alberto Giacometti, participant. — Paris, Réunion des musées nationaux (France) ; Issy-les-Moulineaux, Arte (la Sept vidéo), France développement [éd., distrib.], cop. 2001. 1 DVD vidéo monoface simple couche toutes zones (1 h 56 min) coul. et N&B (NTSC), son. (Dolby digital 2.0). Cop. : La Sept vidéo : RMN, 2001 16/9, coul. pour “Qu’est-ce qu’une tête”, 4/3, N&B. pour “Un homme parmi les autres”. Deux films exceptionnels pour redécouvrir l’originalité artistique et la personnalité étonnante d’un des plus grands créateurs du XXème siècle. QU’Est-ce QU’UNE TÊTE ? de Michel Van Zele Une exploration des diverses sources d’inspiration de Giacometti et de sa conception unique de la “tête” qu’elle soit sculptée, dessinée ou peinte. Une quête sans fin que font revivre ceux qui l’ont croisé ou découvert. UN HOMME PARMI LES HOMMES de Jean-Marie Drot Cet entretien inédit avec Giacometti nous révèle un artiste perfectionniste à l’extrême et nous permet de découvrir plus de 180 de ses œuvres dans un document unique et intemporel.

Drot (Jean-Marie), Van Zelle (Michel), Alberto Giacometti. — Arte video. 2001, puis 2005. Essai documentaire comprenant « Qu’est-ce qu’une tête ? », par Michel Van Zelle, et « Un homme parmi les hommes », par Jean-Marie Drot. 1 DVD vidéo monoface simple couche toutes zones.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Heures chaudes de Montparnasse [14]. Pascin, l’oublié. Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina, DDA, Doriane films (Distribution), 1995. (26 minutes). Portrait du peintre Jules Pascin lorsqu’il partageait sa vie entre Clichy et Montparnasse, à travers les témoignages de ses amis les peintres Léopold Levy et Georges Papazoff, le poète André Salmon, et un de ses modèles favoris, Aicha.

Anthologies :

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Les heures chaudes de Montparnasse. Coffret 1. — Paris : Doriane films [éd., distrib.], [2007]. Soit 7 films (environ 52′ par film) : Ils s’en venaient de l’Oural et du Mississipi. Petite chronique du Montparnasse pendant la guerre 14-18. Enquête sur la vie, l’œuvre et le destin de Modigliani. La bande à Man Ray. La fureur de vivre des années 20. Pascin, l’oublié. La voix des poètes.

Jean-Marie Drot, réal., scénario, interview., comment. ; Jean-Marie Drot, voix. Documents en version originale française, avec sous-titrage optionnel en anglais Cop. : ORTF, 1961-1963. – Cop. : INA, 1979-1990.

3 DVD vidéo monofaces double couche (6 h) : 4/3, coul. avec des séquences n. et b. (PAL), son. + 1 brochure (16 p. : ill ; 18 cm). Contient : DVD 1 : interview et filmographie de Jean-Marie Drot, chronologie de Montparnasse ; DVD 2 : inédits (entretiens avec Brassaï, Juan Miro, Jacques Prévert, Georges Hugnet) ; DVD 3 : inédits (entretiens avec Roger Vailland, Roger Blin, Jean-Louis Barrault).

Augmenté d’un livret de 16 pages et un photo-montage de Simon Kohn. Ce petit livret recueille les commentaires de Jean-Marie Drot qui revient sur la conception de chaque émission, exprimant ses motivations à rencontrer tel ou tel artiste. Charles Brabant rend hommage au travail de Drot à travers un texte écrit en 1995. Une sélection d’articles de presse d’époque est également proposé avec les critiques de Télérama et du Courrier de l’Ouest. Enfin, un index exhaustif rassemble l’intégralité des intervenants (une bonne centaine de noms) et indique dans quelles émissions ils sont apparus.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Les heures chaudes de Montparnasse. Coffret 2. — Paris : Doriane films [éd., distrib.], [DL 2007]. Soit 7 films (environ 52′ par film) : Des valses 1900 aux canons de la grande guerre. A la recherche de Guillaume Apollinaire. A la recherche de Chaïm Soutine. La rue de la Gaîté. Léon-Paul Fargue, le piéton de Paris. Le groupe des Six. Giacometti, un homme parmi les hommes.

Jean-Marie Drot, réal., aut., présent. INA : 3 DVD vidéo monofaces double couche (6 h 35 min) : 4/3, coul. Avec séquences n. et b. (PAL), son. + 1 brochure (16 p. : ill ; 18 cm). Contient aussi : DVD 1 : interview, bibliographie et filmographie de Jean-Marie Drot, chronologie de Montparnasse ; DVD 2 : inédits (entretiens avec Pierre Brasseur, Fernand Ledoux, Marcel Duhamel) ; DVD 3 : inédits (entretiens avec Mario Prassinos, Michel Seuphor, André Masson, Patrick Waldberg, Jean Hélion et Victor Brauner). Documents en version originale française, avec sous-titrage optionnel en anglais Cop. : ORTF, 1961-1963. – Cop. : INA, 1979-1990 Série originale des années 60 en N&B restaurée partiellement en couleurs dans les années 80.

Années Soixante (suite) :

Année 1964 :

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. L’empereur égaré : Giorgio de Chirico. Participant : Chirico (peintre italien) Tournage : Rome, 1964.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur, Jeu d’échecs avec Marcel Duchamp. — Paris, Antenne 2 (Production, diffusion), Ina, DDA, 1964. Film original 16 mm (56 minutes). En 1964, Jean-Marie Drot fait un film avec Marcel Duchamp. Une idée magnifique ; le filmé et le filmant jouent une partie d’échecs, ils parlent. Duchamp revendique ce jeu moins comme une symbolique que comme une drogue, c’est-à-dire, un besoin envahissant qui l’a contraint, dans l’organisation de la rétention, à peu produire, à aller à l’essentiel. « La répétition c’est la mort » donc de traverser en solitaire tous les « isthmes » de son époque, en n’appartenant qu’à lui-même et en laissant des œuvres « cultes », génératrices de toute réflexion sur l’art, ready-made compris. Il parle de son exil à New York, de son enfance ; il commente ses tableaux réunis pour une grande rétrospective : « Nu descendant l’escalier », « Le grand verre », « La broyeuse de chocolat », etc. L’homme Duchamp, son visage émacié, ses propos d’une intelligence incisive et ravageuse sont fascinants. Apparaissent comme brefs témoins son ami le compositeur Edgar Varese, Nicolas Colas, Hans Richter, etc.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Jeu d’échecs avec Marcel Duchamp. (peintre). (Version restaurée couleur du film tourné en N & B en 1964.) (Une vidéo-cassette existe sous-titrée en anglais. Cf. Rainer Moritz). Participants : Marcel Duchamp. Jeanne Raynald. G. Sampfli. Bill Copley. Hans Richter. Nicolas Callas. Edgar Varèse, compositeur de musique. Tournage : New York, Pasadena (Etats-Unis), Blainville (France).

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur-producteur. Duchamp [Multimédia multisupport]. — Paris, Éditions Fabbri ; Saint-Quentin-Fallavier, distrib. Messageries lyonnaises de presse, 1997. Monica Casetti, dir. publication ; Corinne Pineau, Régine Sabre, François Fulbert, réd. ; Ezra Petronio, dir. art. ; David Thompson, aut. ; André S.Labarthe, réal. Titre d’ensemble : Regards sur la peinture. Comprend : 1 brochure (32 p.) 1 cassette vidéo (56 min) : coul., SECAM ; 1/2 pouce VHS.

Voir également plus bas pour cette période la série « Journal de voyage ».

Année 1965 :

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Venise retrouvée ou portrait de Bona. — 1965. Film couleur (51 min). Le portrait d’une ville insaisissable, Venise, incarnée et personnifiée par une femme aux mille visages, Bona de Mandiargues, « peinteresse », poétesse dans sa vie et ses amours.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. La Minute de vérité. — 1965. Film couleur (30 min).

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Nuits du Prince. — Paris, Ortf, Telecip, Ina, (Coproducteurs), 1966. (52 min.). Jean-Marie Drot rencontre Joseph Kessel en 1961 lors de la réalisation du documentaire « Les heures chaudes de Montparnasse ». Naît alors l’idée de réaliser Nuits de prince d’après un ouvrage de 1928 du grand Jef, nourri de ses souvenirs de l’émigration russe. On découvre dans ce film la comédienne Tania Balachova, le romancier Henri Troyat, l’acteur Sacha Pitoeff, le danseur et chorégraphe Serge Lifar, rencontres entrecoupées de musiques russes et tsiganes – et, bien sûr, Kessel lui-même, son imaginaire, sa « petite musique », inimitable, à chaque plan.

Voir également plus bas pour cette période la série « Journal de voyage ».

Années 1966-1967 :

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Alberto Moravia (écrivain italien), dans la série « Pour le plaisir » de Roger Stéphane. Participant : Alberto Moravia. Tournage (N&B, 26 minutes) : Rome.

Drot (Jean-Marie) interviewer. « Les yeux et la mémoire » (6 min). Interview inédite de Michel Mitrani par Jean-Marie Drot. « Le temps d’une rencontre avec Alberto Moravia » (30 mn 15 s), par Jean-Marie Drot (réal., interviewer). — Lausanne ; Paris, Cinémathèque suisse, l’Âge d’homme, collection « Histoire et théorie du cinéma », 2005. [Multimédia multisupport] : 2 DVD vidéo, (2 x 3 h) coul. en 8 parties. Alberto Moravia, Dacia Maraini, participants. — [Paris], RTF (prod.), 1964.

INA (distrib.), 1975. Ina : 1 cass. vidéo (30 mn 15 s) : 1/2 p., SVHS, n. et b., PAL, sonore. Support de création : 1 film 16 mm, N&B. Contient des documents d’archives. Tournage : (Italie) Rome, Domicile de Moravia. Première diffusion : (France) RTF, 2 mai 1964. Augmenté d’un livre de Freddy Buache (auteur du texte) : Michel Mitrani : une certaine idée de la télévision. Michel Mitrani. une bio-filmographie / Freddy Buache ; lettre de Julien Gracq ; préface d’Alain Cavalier ; parcours de Dominique Rabourdin ; avant-propos de Pierre-Henri Deleau. 118 p.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. L’homme Protée : Dino de Laurentis. Participant : Dino de Laurentis (producteur italien de films). Tournage (N&B, 26 minutes) : Rome et les studios de Cinecitta.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Soirée polonaise (2 heures 34 minutes). Hommage aux cinéastes polonais qui, durant plus de vingt ans, malgré la domination soviétique, ont su préserver, avec courage, leur identité et une indépendance tout a fait exemplaire dans l’Europe de l’Est. Tournage avec de nombreux participants : journalistes, écrivains, scénaristes, comédiens, et surtout téléastes et cinéastes polonais parmi les plus célèbres. Wajda, Zanussi, Kavalerovitz… et le « meneur de jeu » Mikalek. critique cinématographique. Très nombreux extraits de films.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. La minute de vérité (30 minutes). Participants : Thérèse Guité (Québec), Elisabeth Strzalecka (Pologne), Chagall (russe) ,Viera da Silva (Portugal), Calder (U.S.A.). Louis Guilloux, Jean-Claude Brisville, Aragon, Eisa Triolet, Kahnweiler, Giacometti, Man Ray ,Etienne Martin, Marcel Duchamp, Edgar Varèse, Francis Poulenc, Brassai. Zadkine. Composée de courts extraits sélectionnés parmi une quinzaine de la série « L’Art et les Hommes » et « Journaux de voyage », Jean-Marie Drot se remémore les moments les plus émouvants où, face à la caméra, les participants laissèrent échapper, comme s’ils étaient seuls, leur « minute de vérité ».

Voir également plus bas pour cette période la série « Journal de voyage » ainsi que les « fictions documentaires ».

Années Soixante-dix :

Drot (Jean-Marie), Terra (Stéphane), auteurs-réalisateurs, Un certain Giovanni Brua. Paris, Ina, DDA, 1971. (100 minutes). Un journaliste, Stéphano, part à la recherche d’un déserteur italien à travers la Grèce, l’Egypte, Israël, la Yougoslavie.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Vive Joseph Delteil : N°l. Participants-Joseph et Caroline Delteil. Henry Miller, écrivain. Tournage (couleur) : Montpellier et La Californie (Etats-Unis), 1972. N°2. Participants : Joseph et Caroline Delteil. Tournage (couleur) : Montpellier, 1972. Rencontre « à la fortune du pot et du mot’ », avec un écrivain-poète méconnu et savoureux, à Grabel, près de Montpellier.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur, La grande Journée, ou vive Joseph Delteil. — Paris, Antenne 2 (Production, diffusion), Ina, DDA,1973. (53 minutes).

Drot (Jean-Marie), Collection : Archives du XXème siècle. Joseph Delteil. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina (Distributeur) 1974. Film original 16 mm, couleur sonore. 1ère émission (26 mn 09 s). Jean-Marie Drot, réal., interviewer ; Joseph Delteil, participant ; Jean-José Marchand, prod., élaboration du questionnaire. Ina : 1 cass. vidéo (26 mn 09 s) : 1/2 p., SVHS, coul., PAL, sonore (1975). Première diffusion : ORTF, 26 janvier 1974.

Drot (Jean-Marie) réalisateur, interviewer. Collection : Archives du XXème siècle. Joseph Delteil. —Paris, Ortf (Production, diffusion), Ina (Distributeur) 1974. Films originaux 16 mm, coul sonore. Jean-Marie Drot, réal., interviewer ; Joseph Delteil, participant ; Jean-José Marchand, prod., élaboration du questionnaire. 1ère émission (26 mn 09 s). Première diffusion : ORTF, 26 janvier 1974. 2ème émission (26 mn 08 s). Première diffusion : ORTF, 2 février 1974. 3ème émission (25 mn 50 s). Première diffusion : ORTF, 9 février 1974. 4ème émission (26 mn 06 s). Première diffusion : ORTF, 16 février 1974. 5ème émission (25 mn). Première diffusion : ORTF, 23 février 1974. 6ème émission (26 mn 27 s). Première diffusion : ORTF, 2 mars 1974. Ina : 6 cassettes vidéo : 1/2 p., SVHS, coul., PAL, sonore (1975).

Drot (Jean-Marie) réalisateur, interviewer. Collection : « Les heures chaudes de la poésie moderne ». Pierre Seghers, un homme fou de poésie. Pierre Seghers, poète, résistant, éditeur des « Poètes d’aujourd’hui », l’ami de tous les grands poètes de notre époque. —[Paris], ORTF (prod.),1974 ; INA (distrib.), 1975.

– N°1. Participant : Pierre Seghers. Tournage : Paris Murs.

– N°2. Participants : Pierre Seghers, le chanteur : Serge Kerval. Tournage : Paris. Murs.

– N°3. Participants : Pierre Seghers. Eugène Guillevic, poète. Les poèmes mis en scène par Jean-Marie Drot ont été interprétés par Nadine Alari. Tournage : Paris, Murs, Avignon, Villeneuve-lès-Avignon, Gordes.

– N°4 Participants : P. Seghers, Joseph Ghin, peintre naïf. L’imprimeur Guy Levis-Mano. Les poèmes mis en scène par J.M.D. ont été interprétés par Nadine Alari. Chanteur : Serge Kerval. Tournage : Paris, Murs. Montmajour. Avignon, Villeneuve-lès-Avignon. Gordes.Films originaux 16 mm couleurs. 1ère émission (48 mn 56 s). Première diffusion : ORTF, 20 avril 1974. Jean-Marie Drot, réal., intervieweur ; Pierre Seghers, participant. 2e émission (52 mn 09 s). Première diffusion : ORTF, 27 avril 1974. Jean-Marie Drot, réal., intervieweur ; Pierre Seghers, auteur du texte ; Nadine Alaric, act. ; Serge Kerval, chant ; Pierre Seghers, Huguette Spingler, participants. 3e émission (52 mn 09 s). Première diffusion : ORTF, 4 mai 1974. Jean-Marie Drot, réal., intervieweur ; Pierre Seghers, Eugène Guillevic, aut. du texte ; Nadine Alaric, Marianne Auricoste, act. ; Pierre Seghers, Eugène Guillevic, Henri Georges Adam, participants. Cette émission contient deux documents d’archives, l’un sur Blaise Cendrars, l’autre sur Henri Georges Adam. 4e émission (52 mn 09 s). Première diffusion : ORTF, 11 mai 1974. Jean-Marie Drot, réal., intervieweur ; Pierre Seghers, aut. du texte ; Nadine Alaric, act. ; Pierre Seghers, Joseph Ghin, Guy Levis Mano… [et al.], participants. Cette émission contient deux documents d’archives, l’un sur Giorgio de Chirico, l’autre sur Jean Cocteau, réalisés par Jean-Marie Drot. Ina : 4 cass. vidéo (48 à 53 mn) : 1/2 p., SVHS, coul., PAL, sonore.

Voir également plus bas pour cette période les « fictions documentaires ».

Série « Journal de voyage » :

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur.L’idée du « Journal de Voyage » était de découvrir une ville, une province, un pays, en rencontrant, en écoutant les créateurs : écrivains, compositeurs, architectes, poètes, peintres, en un mot les responsables culturels de ces terres proches ou lointaines et pénétrer ainsi, en toute sympathie dans le monde des autres.

Série « Journal de voyage ». Année 1962 (noir et blanc).

Journal de voyage en Bretagne avec Louis Guilloux (écrivain). Participant : Louis Guilloux. Tournage : Saint-Brieuc et plusieurs villes de Bretagne.

Journal de voyage en Arles avec Lucien Clergue (photographe). Participants : Lucien Clergue. Le chanteur gitan José Reyes. M. Julian (qui a connu Van Gogh). J.-M. Rouquette, conservateur du musée Arlatan. La comédienne, Sylvia Montfort qui interprète des textes de Sophocle dans les Baux-de-Provence. Tournages : en Arles et aux Baux de Provence.

Présenté également dans la série « L’Art et les hommes » (1962), sous le titre : « En pays d’Arles : Lucien Clergue photographies ».

Journal de voyage à Amsterdam. Participants : Karel Appel et Dora Tuyman, peintres. Peter Schat compositeur. Wessel Couzijn, sculpteur. Le pasteur Henckels, héros de la résistance. Ketty Wart, conservateur de la maison d’Anne Franck. Sandberg , conservateur du Musée d’art moderne de la ville. Tournage : Amsterdam.

« Journal de voyage à New York ».

– N°1 : New York jour.

– N°2 : New York nuit.

Participants : Motherwell, Frankenthaler (peintres), Philip Johnson (architecte), David Rockefeller (banquier), Loewy (designer). Marcel Duchamp (peintre), Edgar Varèse (compositeur de musique). Tournages à : New York. Colombia.

Série « Journal de voyage ». Année 1964 (noir et blanc).

« Journal de voyage à Milan ».

– N°1 : Participants : Renato Guttuso, Enrico Baj, Frederico Veneziani, peintres. Elio Vittorini, Dino Buzzatti, Guido Piovene, Umberto Eco, écrivains.

– N°2 : Marino Marini, sculpteur.Valentino Bompiani, éditeur. Franco Russoli, conservateur du Musée de la Brera. Camilla Cederna, journaliste.

« Journal de voyage au Pérou ».

– N°1 : Participants : Salazar Sebastien Bondy, homme de théâtre. Le peintre Alberto N°l : Quintanilla. Le père Protain, aumônier des « barriadas » (les bidonvilles de Lima). Le Président de la République Belaunde Terry. Tournage : Lima.

– N°2 : Participants : un syndicaliste, deux enseignants, le peintre Alberto Quintanilla. Tournage : Ayacucho , Cuzco et à la forteresse de Sacsahuaman.

– N°3 : Participants : ? Tournage : ?

Série « Journal de voyage ». Année 1965 (noir et blanc et couleur).

« Journal de voyage au Canada ».

– N°1 : Participants : Charles Magnan, historien. Jacques Godbout, écrivain et cinéaste. Pierre Maheu, écrivain. Les cinéastes : Claude Jutra, Jacques Bobet, Pierre Patry, Tournage : Montréal.

– N°2 : Participants : Pierre Perrault, cinéaste. M. Gagné. Les peintres : Thérèse Guité M. Villeneuve et sa savoureuse femme. Tournage : Percé (Gaspésie). Montréal.

– N°3 : Participants : Pierre Marois, syndicat des étudiants. Michel Chartran, syndicaliste. A. Vaillancourt, sculpteur. F. Toupin, peintre. Micheline Beauchemin, lissière. Gilles Corbeil, collectionneur. Gérard Pelletier et André Dallemagne, hommes politiques. Le père Gagnon. Rodrigue Guité, architecte. Les poètes : A. Major, Gaston Miron, Chamberlan, Jean-Marc Léger. Tournage : Montréal.

« Journal de voyage à Venise ».

– N°1 : Le portrait de Bona. Participants : Bona Pieyre de Mandiargues.

– N° 2 : Venise Francesco Smeraldi, poète. Quarantotti Gambini, écrivain. Madame Couvreux-Rouchet. Tournage : Venise.

A la recherche de Carpaccio. Participant :Franco Russoli, conservateur du Musée de la Brera à Milan. Tournage (couleur) : Venise.

Série « Journal de voyage ». Année 1966 (noir et blanc).

« Journal de voyage en Grèce ».

Avec la complicité de Yanis Gaïtis, un ami grec peintre et sculpteur, ce « Journal de voyage” a été tourné , dans un climat étrangement tendu, a la veille du coup d’état militaire des « Colonels” dont personne évidemment ne se doutait à l’époque. Nous avions entrepris ce périple filmé à la recherche de la Grèce éternelle mais aussi de la Grèce moderne.

– N° 1 : Imprévisibles Athéniens. Participants : Minos.Yanis Gaïtis, Costa de Loverdo, Stefano Terra, Georges Touyas, Mikis Theodorakis, Manos Valaoritis, Helen Vlakos Loundras, journaliste, le Président Papandreou Chanteuses : Soûla Birbili et Maria Farandouri. Tournages : Athènes

– N°2 : La traversée du Péloponnèse, ou de l’or de Mycènes aux grottes d’Hadès. Participants : Alexis Diamantopoulos, critique de théâtre, Patrick Leish de Fermor, écrivain anglais et agent de l’Intelligence Service en Grèce pendant la Guerre. La comédienne : Kakia Panayoutou. Tournage : Athènes, Delphes, Mycènes, Sparte, Epidaure, en Crète, Knossos.

– N° 3 : Les Héritiers du roi Minos. Participants : Yanis Gaïtis, Costa de Loverdo, Professeur Marinâtes, l’écrivain crétois, Pandelis Prevelakis, Mr le Président Papandreou, Mikis Theodorakis Tournages : En Crète.

– N° 4 : Le dieu Pan n’est pas mort. Participants : Thérèse Carolus Barré (étudiante en linguitique), Yards Gaïtis Nikos Ghika , peintre, Costa de Loverdo. Tournages : Les anastanaridès (danseurs sur le feu). En Epire.

– N° 5 : Grèce, terre de l’Apocalypse. Participants : Yanis Gaïtis, Père Theopanis, Nikis Nisiotis, théologien. Tournages : Patmos et Rhodes.

– N° 6 : Les Cyclades ou la lumière retrouvée. Participants : Yanis Gaïtis, Nicos Kondoleon (archéologue),Professeur Marinatos, Gabrielle Simossi, sculpteur. Tournages : Iles d’Ios, Santorin, Delos.

– N° 7 : Le Diogène de Salonique ou sur les chemins de l’Athos. Participants : Nico Gabriel Pentzikis, poète et peintre, Costa de Loverdo Zoé Karelli. Tournages : Le Mont Athos, Salonique.

Série « Journal de voyage ». Année 1967 (noir et blanc).

« Journal de voyage en Pologne ».

– N°1 : Conversation souvenir avec Elisabeth. Participants : Elisabeth Strzalecka, graphiste. Dominique Horodynski, journaliste. Tournage : Varsovie. Le camp d’extermination du Stuthof. Gdansk. Chantier naval de Gdynia. Au pays des Kachoubes.

– N°2 : Varsovie, une ville qu’on voulait assassiner. Présentée également sous le titre » : Varsovie, une ville que les nazis voulaient assassiner. Participants : Koukou Chanska et Barbara (traductrices). Elisabeth Strzalecka, graphiste. Jankowski et Dominik Horodynski, journaliste. Piotr Rawicz (écrivain). Karpinski, architecte. Elisabeth Zebrowska, (de l’Institut catholique). Ida Kaminska, chanteuse. Tournage : Varsovie : le ghetto, le lieu de l’Insurrection de Varsovie. Le cimetière. Le théâtre juif Zydowski d’Ida Kaminska, Treblinka.

– N°3 : Dialogue avec un communiste polonais. Participants : André Kaminski, réalisateur de télévision. Arthur Sondauer, critique littéraire. Le père jésuite Szymuciak. Tournage : Varsovie. L’usine de Pulawy. Kalmiri (où les nazis exterminaient l’élite polonaise).

– N°4 : Le mineur et les Morts. Participants : Elisabeth Strzalecka. Le mineur, Victor Dolyniuk. Tournage : Auschwitz. Birkenau. Dans la mine de charbon de Katowice.

– N°5 : La vieille Pologne. Participants : Le Prince Roman Potocki. Mausberger, conservateur du Musée Mickiewicz. Tournage : Cracovie : au château de Wavel, au cabaret « Le mouton ». Le château des Potocki à Lancut.

– N°6 : De la liberté des arts en Pologne. Participants : Richard Stanislawski, Conservateur du musée de Lodz . Teresa Pagowska, peintre. Kantor ,peintre et homme de théâtre. Nikifor , peintre naïf. Alina Chapochnikoff, sculpteur. Tournage : Lodz. Cracovie. Zakopane. Katowice.

-N°7 : Les hommes du Sud. Participants :Kantor,peintre et homme de théâtre, dont nous avions filmé la mise en scène de « La Poule d’Eau » de Witkiewicz. Mroz, dessinateur. Joseph Gielniak, graveur. Les peintres : Tadeus Brzozowski, Hasior, Beksinski. Tournage : Cracovie. Un village gourai, près de Zakopane. Sanok.Le sanatorium de Bukowice.

– N°8 : Grotowski ou Socrate est-il polonais ? Participants :Grotowski, metteur en scène de théâtre et ses élèves-comédiens. Tournage : Wroclaw (l’ancien Breslau).

(Une version restaurée couleur a été tournée en 1977).

Série « Les naïfs ». [Notices groupées].

Journal de voyage au pays des naïfs yougoslaves :

Trois films tournés en couleur au début des années 70 dans un pays encore en paix, parmi les paysans de Croatie, de Serbie et de Macédoine, mais principalement autour de la petite ville de Hlebine, près de la frontière hongroise, avec ses miradors inquiétants… Aujourd’hui, ils servent de refuge aux pies et aux corbeaux

– N°1 : Participants : Les peintres paysans : Brasic, Martin Mehkek, Naumovski, Kovacic. Sijakovic, ingénieur en retraite, Tournage : Villages de Hlebine, Oparid, Podrevina, Gohola. Lac d’Horid.

– N°2 : Participants : Kreca, policier, sculpteur. Les peintres paysans : Buktenica, Jonas, Ilija. Lackovic, facteur. Tournage : Zagreb, Belgrade, village de Kovacica.

– N°3 : Participants : Generalic et son fils, paysans. Vecenaj, vigneron. Kovacic, Skurjeni, employé dans les chemins de fer, Rabuzin, menuisier. Tournage : Village de Hlebine et Klutz.

1974 : Journal de voyage au pays des naïfs haïtiens :

Trois films tournés à Port-au-Prince, Jacmel, au Cap Haïtien où perdure encore la présence des temps anciens, avant l’Indépendance conquise par les « Spartacus noirs », les armes à la main, contre les soldats de Napoléon en 1804 . La découverte d’une île caraïbe et de son peuple, à travers ses peintres.

– N°1 : Participants : Michèle Montas, journaliste. Saint-Pierre, peintre. Albert Mangonèse, architecte. Monsieur Clavier, prêtre vaudou. Tournage : Port-au-Prince, la Croix-des-Bouquets.

– N°2 : Participants : Les peintres, Préfète Duffaut, Philomé Obin, Antoine et Jean-Marie Obin, Jasmin Joseph, Normil, Rigaud Benoît, Philippe Auguste. Murât Brierre, sculpteur. Albert Mangonèse, architecte. Tournage : Port-au-Prince, Jacmel, Cap Haïtien.

– N°3 Participants : Hubert de Ronceray, sociologue. Les peintres : St Brice, André Pierre, Rosé-Marie Desruisseaux, Monsieur Clavier, prêtre vaudou. Tournage : Port-au-Prince.

1980/1981 : Les peintres enchanteurs de France et d’ailleurs :

Une série en couleur consacrée aux peintres naïfs en France, en Grèce, en Yougoslavie, en Bulgarie.

En France :

Aristide Caillaud. Participants : A.Caillaud et Le Père Tête. Tournage : Jaunay-Clan (dans le Poitou).

L’enchanteur Tatin. Participants : Tarin et Liseron, sa femme. Tournage : Cossé-le-Vivien (Mayenne)

Trois femmes. Participantes : Jacqueline Benoît, Anne Mandeville, Anne Vernon. Tournage : Paimboeuf, Orléans, la Côte d’Azur.

La grande famille française. Participants : Les peintres : Ferrara, ancien docker, Simon Schwartzenberg, ancien bonnetier, Maurice Bonnin, fourreur. Louis Carmeil, boucher. Tournage : Marseille, Paris, Fumel.

En Grèce :

Gaïtis, le Grec, le peintre-sculpteur. Participant : Yanis Gaïtis. Tournage : Athènes, Delos, Myconos.

En Bulgarie:

Kazakov, le Bulgare. Participants : Kazakov . Axinia Jurava, critique d’art. Les Koukouri, chanteurs bulgares célèbres. Tournage : Sofia, Plovdiv, Vidin, Samokov. Monastère de Rozen.

Kristo Kristof, le peintre de la résistance bulgare contre les Turcs. Participants : Kristo Kristof. Axinia Jurava . Nino Ninos, écrivain. Tournage : Stanke-Dimitrov, et la forêt environnante.

1996 : « Maman, terre d’Haïti » (super 16 m/m) (1 heure).

« Haïti, le seul peuple de peintres » (André Malraux). Avec ce film, Jean-Marie Drot tente de raconter cinq cents ans de l’histoire de cette île des Caraïbes, de l’arrivée de Christophe Colomb, en 1492, au Mole Saint-Nicolas, jusqu’à l’élection du président Jean-Bertrand Aristide élu démocratiquement en décembre 1996, avec 67 % des votants – le tout raconté par les tableaux des peintres naïfs et des comédiens haïtiens .

Participants : les peintres haïtiens : Frantz Felisor, Michel Saint-Fleur, Frantz Zéphirin, Edouard Jean, Jean-Baptiste Jean. Comédiens : mis en scène par J.M.Drot : Magali Comeau-Denis et Hervé Denis. Tournage : Port-au-Prince, Le Cap Haïtien.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Journal de voyage. Maman, terre d’Haïti. — Paris, Ina, Munich, RM Arts (Production, diffusion), Ina, DDA (Distribution), 1996. Film Betacam SP (58 minutes).

Pour célébrer le 500e anniversaire de cette « Rencontre des deux mondes », Jean-Marie Drot et ses amis de Port-au-Prince avaient organisé une exposition d’une centaine de toiles, qui a voyagé de Séville à Gènes, de Paris à Montréal, puis à Chicago, Detroit et enfin Haïti. Ces peintures vitalistes aux riches couleurs évoquent les épisodes les plus dramatiques de cette longue épopée.

Brassant les images, tableaux, paysages, scènes de rues, mélangeant le témoignage des peintres, les textes dits par les comédiens, Magali Comeau-Denis et Hervé Denis, ce film est une sorte de “suite baroque” à mi-chemin entre documentaire et fiction, tout en restant dans l’esprit de la série “Journal de voyage”.

Série « Journal de voyage ». Année 1972 (noir et blanc).

« Journal de voyage en Egypte ».

– N°1 : Les mille et un labyrinthes du Caire. Participants : Fawzia Niazi, architecte. Paul Warren, jésuite canadien. Attiat Abnoudy, cinéaste. Hassan Fathy, architecte. Tournage : Le Caire. Les pyramides. Suez.

– N°2 : Conversation à bâtons rompus. Participants : Fawzia Niazi, architecte. La doctoresse Shanawany du planning familial. Magda, la copte. Attiat Abnoudy, cinéaste. Ismaïl, de l’Institut National de Planification économique. Sabri Aldalay, économiste .Nahed Sabri, danseuse orientale. Tournage : Le Caire, Louxor, Memphis Alexandrie, Asssouan, Hélouan.

– N°3 : Les enfants du Nil. Participants : Les architectes : Fawzia Niazi, Wissa Wassef et Hassan Fathy. Un groupe de musiciens de musique arabe. Tournage : Horreyena (près du Caire).Village de Gourna (près de Louxor).

– N°4 : Les mille et un visages de l’Egypte. Participants : Fawzia Niazi, architecte. Paul Warren, jésuite canadien. Hassan Fathy ,architecte. Docteur Hussein Fawzi, écrivain. Magda, la copte. Les adeptes du « Zar ». Tournage : Le Caire.

– N°5 : Les mystères de l’Egypte ancienne. Participants : Hassan Fathy, architecte. Les archéologues : Jean-Philippe Lauer et Lauffray. Tournage : Le Caire (la fête du mouton). Karnak. Louxor. La vallée des morts. Abou Simbel. Philae. Les villages nubiens.

Drot (Jean-Marie) réalisateur, interviewer. Collection : Journal de voyage en Egypte. —[Paris], ORTF (prod.),1972 ; INA (distrib.), 1975. Films originaux 16 mm couleurs. Première émission : Les mille et un labyrinthes du Caire (51 mn 32 s). Jean-Marie Drot, réal., prod. ; Abdel Rahman El Abnoudy, Hassan Fathy, Fawzia Niazi, participants. Première diffusion : ORTF, 5 novembre 1972. Deuxième émission : La conversation à bâtons rompus (52 mn 19 s). Jean-Marie Drot, réal., prod. ; Fawzia Niazi, Atiat el Abnoudy, Aly Choubachy… [et al.], participants. Première diffusion : ORTF, 12 novembre 1972. Troisième émission : Les enfants du Nil ou De la vraie richesse des pays dits sous-développés (51 mn 26 s). Jean-Marie Drot, réal., prod., commentaire ; Hassan Fathy, Ramses Wissa Wassef, Fawzia Niazi, participants ; La troupe de musique classique arabe. Contient dans l’introduction une citation de Simone Weil sur le passé. Première diffusion : ORTF, 19 novembre 1972. Quatrième émission : Les mille et un visages de l’Egypte ou L’éloge d’une certaine tolérance (51 mn 26 s). Jean-Marie Drot, réal., prod. ; Youssef Darwich, Paul Warren, Hussein Fawzi. .. [et al.], participants. Ont également participé à l’émission R.P.Jomer, Saad Kamel, Magda la copte, Fawzia Niazi. Première diffusion : ORTF, 26 novembre 1972. Cinquième émission : Les mystères de l’Egypte ancienne (52 mn). Jean-Marie Drot, réal., prod. ; Alain Bellod, Hassan Fathy, Fawzia Niazi, participants. Première diffusion : ORTF, 3 décembre 1972. INA : 54 cassettes vidéo (51 à 52 mn) : 1/2 p., SVHS, coul., PAL, sonore.

Série « Journal de voyage ». Année 1973 (couleur).

« Retour au Québec ».

10 ans après le premier tournage du « Journal de voyage au Québec » nous avions eu la curiosité de voir ce qu’étaient devenus les témoins.

– N°1 : Avant de s’en retourner au Québec. Participants : Pierre Maheu, directeur de la revue Parti-Pris. Gaston Miron, poète. Gérard Pelletier, homme politique. Michel Chartran, syndicaliste. Les cinéastes : Jacques Godbout, Pierre Patry. Tournage : Montréal.

– N°2 : Vivre autrement. Participants : De jeunes marginaux. Tournage : Montréal.

– N°3 : Le droit à la parole. Participants : Jacques Godbout, cinéaste et romancier. Jean-Claude Germain, homme de théâtre. Paul Warren, professeur de cinéma à l’Université Laval à Québec. Tournage : Montréal et Québec.

– N°4 : Du côté des artistes du Kébec. Participants : Pauline Julien, chanteuse. Armand Vaillancourt, sculpteur. Arthur Villeneuve, peintre naïf. Raoul Duguay, poète. Jean-Pierre Lefebvre, cinéaste. Tournage : Montréal.

– N°5 : Heureusement la femme. Participants : Micheline Beauchemin, lissière. Monique Mercure comédienne. Tournage : Montréal et Grondines.

– N°6 :Heureusement la femme bis. Participants : Marcelle Perron, peintre sculpteur. Mireille Dansereau, cinéaste. Michèle Lalonde, poète. Marcel Sabourin comédien. Tournage : Montréal.

Série « Journal de voyage ». Année 1976 (couleur).

« Le raid américain ».

Tournés aux quatre coins des Etats-Unis , dans les musées, les ateliers des artistes, les lieux de prédilection de leur ville respective, cette série de 5 émissions va à k découverte des artistes américains ( peintres, sculpteurs, architectes).

– N°1 : Chicago. Participants : Jurgenson, architecte français. Horowitz, collectionneur de tableaux. Speyer, conservateur du musée de Chicago. Soeur Barbara Rossi, graveur sur tissus. Les peintres : Guizel, Lanyon. Urry. Rogowski. Tournage : Chicago.

– N°2 : Deux artistes : Georges Segal et Kienholz. Participants : Les sculpteurs Georges Segal et Kienholz. Tournage : New York et Londres.

– N°3 : La côte Ouest ou le culte de la lumière. Participants : Barbara Rosé, critique d’art. Bob Irwing , Larry Bell et Peter Alexander (installations)..Sam Francis, peintre. Billy Bengson. Maurice Tuchman historien d’art. Paolo Soleri, architecte. Les de Mesnil, collectionneurs – mécènes de la Fondation de Mesnil. Tournage : San Francisco. Los Angeles. Phoenix. Houston. New York.

– N°4 : New York revisité. Participants : Edgar Varèse, compositeur de musique. Les sculpteurs : Arman et Louise Nevelson. Les peintres : Marcel Duchamp et Andy Warhol. Tournage : New York

– N°5 : Créativité à l’américaine tout azimut. Participants : Les peintres : Josef Albers, Wesselmann, Lichtenstein, Jasper Johns Rauschenberg, Oldenburg, Lindner, Jacob Lawrence. Gilles Larrain, photographe, W. Rubin, conservateur du musée d’art moderne de N.Y. Tournage : New York.

« Dialogue avec André Malraux ».

Participant : André Malraux. Tournage : Verrières-le-Buisson. 51 minutes. 1974.

Emission inaugurale à la série des 13 émissions du « Journal de voyage avec André Malraux à la recherche des arts du monde entier » et qui en deviendra l’Introduction.

Série « Journal de voyage ». Années 1974-1976 (couleur).

« Journal de voyage avec André Malraux, à la recherche des arts du monde entier ».

Drot (Jean-Marie) réalisateur, interviewer. « Journal de voyage avec André Malraux, à la recherche des arts du monde entier ». —[Paris], INA – TF1, SFP (prod.), 1976-1980. Films originaux 16 mm couleurs.

Du 11 février 1974 jusqu’à début 1976, André Malraux reçoit une dizaine de fois une équipe de télévision et répond aux questions de Jean-Marie Drot. Ces entretiens forment la matière première d’une série d’émissions écrite et réalisée par Jean-Marie Drot, co-produite par la 1re Chaîne de télévision française et la télévision allemande. Cette série, réalisée à l’initiative de Jacqueline Baudrier, directrice de la 1re Chaîne de télévision, fera l’objet d’environ seize à dix-sept heures de conversations diffusées sous le titre : « Journal de voyage avec André Malraux, à la recherche des arts du monde entier ».

Cette série est souvent présentée comme le testament esthétique et spirituel de l’écrivain. Pour les diffusions télévisées, Jean-Marie Drot met en œuvre les moyens de l’audiovisuel, pour illustrer une lecture dialoguée des essais sur l’art de Malraux. Les commentaires de l’écrivain recoupent ses ouvrages, en les enrichissant. Plus de trente ans après la mort d’André Malraux (novembre 1976), cette série de 13 films reste plus que jamais son « testament » philosophique et spirituel, tout en étant toujours une « initiation aux arts du monde entier ». Au cours des vingt-cinq heures d’entretiens enregistrés de 1974 à 1976 à Verrières-le-Buisson, dans le Salon bleu des Vilmorin, André Malraux a évoqué devant la caméra, ses voyages, ses découvertes, ses artistes préférés, bref, tout ce qui a marqué sa pensée esthétique. Filmés dans de nombreux musées et hauts lieux de France, d’Italie, de Grèce, d’Espagne, des Pays-Bas, d’Allemagne, du Mexique, d’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Inde, du Japon et en Haïti, les chefs-d’œuvre de la peinture, de la sculpture et même de l’architecture sont les contrepoints-image des analyses fulgurantes d’André Malraux. Tout au long de ce périple autour du monde, de Dakar à Mexico, de Madrid à Kyoto, se précise la réflexion d’André Malraux qui, durant plus de cinquante ans a tenté d’arracher à l’Art ses secrets, sans jamais oublier l’angoisse de l’homme face au mystère de la mort.

13 films de 52 minutes :

1. Les apprentissages d’un regard.

Tournage : Chartres. A Paris le Musée Guimet. En Inde : Elephanta.

2. Promenades imaginaires dans Florence.

Tournage : En Italie : Florence, Arezzo, Rome.

3. Promenades imaginaires dans Florence, Rome et Fontainebleau.

Tournage : A Rome, Florence et Fontainebleau.

4. Promenades imaginaires dans Venise.

Tournage : En Italie : Venise et Torcello.

5. Promenades imaginaires en Hollande avec Rembrandt.

Tournage : Rotterdam : La Haye. Amsterdam.

6. Promenades imaginaires en Espagne avec Goya.

Tournage : En Espagne : Madrid (l’Escurial et Le Prado), Séville. Ronda.

7. Manet ou la naissance de l’art moderne.

Tournage : Paris : Le musée du jeu de Paume, l’Opéra Garnier.

8. La Tête d’obsidienne ou dialogue imaginaire avec Picasso.

Tournage : Paris, Vauvenargues, Barcelone.

9. Promenades imaginaires en Afrique et Océanie.

Tournage : Au Sénégal (Casamance) et dans les musées ethnographiques de Berlin, Paris, Bâle.

10. Promenades imaginaires en Inde.

Tournage : Bénarès Madouraï, Elephanta Ellora, Kaïlacha.

Participant : Raja Rao, écrivain et philosophe

11. Promenades imaginaires au Japon.

Tournage : Tokyo, Kyoto, Issé. Nara Participant : Tadao Takemoto traducteur de Malraux au Japon.

12. Saint-Soleil en Haïti, le dernier voyage d’André Malraux.

Tournage : En Haïti et dans l’Ile de Corée (Sénégal).

13. Le Musée imaginaire ou Cinquante ans d’une passion.

Tournage : Florence, Venise. L’Inde, le Japon, l’Espagne, Syrie, la Turquie, l’Afrique, les Etats-Unis, le Mexique

Diffusion à la télévision française en treize émissions de cinquante-deux minutes, accompagnées de reportages dans de nombreux musées et sites artistiques.

1 : « Les apprentissages d’un regard ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 25 mars 1980 et le 4 juillet 1983. Des extraits ont été publiés dans Télérama (n° 1748, du 17 au 22 juillet 1983, p. 24-25), sous les titres « Le Musée imaginaire. La Légende du siècle, le nouveau livre d’art » et « En ce temps là, Malraux rêvait ». 2 : « Promenades imaginaires à Florence ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 23 novembre 1976, le 12 avril 1977 et le 11 juillet 1983. Cette émission consacrée à L’Irréel, « promenades imaginaires dans la Florence de la Renaissance » est la seule émission qui sera achevée avant la mort de Malraux et qu’il pourra visionner. 3 : « Promenades imaginaires à Florence, Rome et Fontainebleau ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 19 avril 1977 et le 18 juillet 1983. 4 : « Promenades imaginaires à Venise ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 26 avril 1977 et le 25 juillet 1983. 5 : « Promenades imaginaires en Hollande avec Rembrandt ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 29 novembre 1977 et le 1er août 1983. 6 : « Promenades imaginaires en Espagne avec Goya ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 12 avril 1978 et le 8 août 1983. 7 : « Manet ou la naissance de l’art moderne ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 19 avril 1978 et le 11 août 1984. 8 : « La Tête d’obsidienne ou dialogue imaginaire avec Picasso ». Diffusion d’un premier montage, sur la 1re Chaîne, le 15 mars 1974 (cf. infra : émission hors-série). Diffusions du montage définitif, sur la 1re Chaîne, le 5 novembre 1979, puis en 1984. 9 : « Promenades imaginaires en Afrique et Océanie ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 26 avril 1978 et le 18 août 1984. 10 : « Promenades imaginaires en Inde ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 11 avril 1979 et le 8 septembre 1984. 11 : « Promenades imaginaires au Japon ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 21 novembre 1978 et le 1er septembre 1984. 12 : « Saint-Soleil en Haïti, le dernier voyage d’André Malraux ». Diffusions sur la 1re Chaîne, le 2 mai 1978 et le 25 août 1984. 13 : « Le Musée imaginaire ou Cinquante ans d’une passion ». Diffusion sur la 1re Chaîne, le 5 décembre 1979.

Cette série a été diffusée une nouvelle fois, sur France 2, du 18 au 23 novembre 1996, ainsi que sur TV5 en décembre 1996. Elle fait régulièrement l’objet de projections en salle, lors de colloques ou de manifestations organisées en hommage à l’écrivain. Elle est désormais disponible en 2 coffrets de 3 DVD et chacun un livret (voir plus bas), distribués en 2009 par la Société Doriane Films.

Hors série : [« André Malraux : Introduction au Musée Imaginaire »].

La matière brute des enregistrements sera montée rapidement pour être diffusée à la télévision sur la 1re Chaîne, le 15 mars 1974 (à 20 h 30), lors de la sortie de La Tête d’obsidienne en librairie, avec une présentation de Jacqueline Baudrier (la transcription correspondrait à vingt-cinq pages dactylographiées). Des extraits ont été publiés par André Brincourt dans Le Figaro (15 mars 1974, p. 31), sous le titre « Ce soir à la télévision. André Malraux : Introduction au Musée Imaginaire ».

Phonographie :

Ces entretiens ont été également diffusés à la radio sous le titre : « Dernières conversations avec André Malraux ». Réalisation Jean-Marie Drot. Production Ina (TF1, SFP). Cette série de quinze émissions, d’une durée de cinquante-deux minutes chacune, est diffusée à la radio, sur les ondes de France Culture, du 3 au 7, puis du 10 au 14 et enfin du 17 au 21 août 1981. Présentée comme la diffusion de la matière brute des entretiens de Jean-Marie Drot avec André Malraux, elle est augmentée de très nombreuses parties inédites, par rapport à la série présentée à la télévision. Une part infime, inaudible, a toutefois été coupée au montage. La distribution des émissions suit sensiblement la série télévisée. Elle est présentée sous un seul titre générique.

1 : [Reprise des émissions « Le musée imaginaire » et « Les apprentissages d’un regard »] ; 2 et 3 : [une moitié d’inédits] ; 4 : [quelques inédits] ; 5 : [nombreux inédits]. 6 : [Reprise de l’émission « Goya », un tiers d’inédits]. 7 : [Reprise de l’émission « Manet », quelques inédits]. 8 : [Reprise de l’émission « Afrique et Océanie », une moitié d’inédits]. 9 : [Reprise de l’émission « Inde », derniers propos inédits]. 10 : [Reprise de l’émission « Japon »]. 11 : [Emission entièrement inédite]. 12 : [Reprise de l’émission « Florence », peu d’inédits]. 13 : [Reprise des émissions « Venise » et « Rome et Fontainebleau »]. 14 : [Reprise de l’émission « Rembrandt », quelques inédits]. 15 : [Reprise de l’émission « Haïti »].

Lors de la présentation de certains de ces films en salle d’art et d’essai, notamment pour commémorer le Transfert des cendres d’André Malraux au Panthéon, en novembre 1996, des extraits des entretiens furent publiés. Signalons plus particulièrement : L’Ina célèbre André Malraux pour mémoire (Institut national de l’audiovisuel, La mémoire du futur, 1996) et le catalogue de l’exposition André Malraux. Promenades imaginaires. La légende du siècle (Pontarlier, Ciné-Club Jacques Becker, Centre Pierre Schaeffer, 1997), avec la participation de Jean Lacouture, Jean-Marie Drot, Claude Santelli et Jean-Claude Raoul.

Filmographie et phonographie. Extraits de : Jacques Chanussot, Claude Travi, Dits et écrits d’André Malraux, Bibliographie commentée. Préface de Jean-Claude Larrat. —Dijon, Editions Universitaires de Dijon, 2003.

Anthologies :

André Malraux. L’art et l’histoire. Entretiens avec Pierre de Boisdeffre, Jean-Marie Drot, Guy Suarès. —Paris, INA / Radio France, Archives sonores INA, « Les Grandes Heures, 1996.

2 CD. Réf : 211769. HMCD 78×2 – ADD. Durée totale 2 h 30. Émissions enregistrées en 1967, 1973, 1974. Livret (209 mm x 139 mm), couverture cartonnée illustrée, 2 rabats illustrés et 12 pages non numérotées illustrées, texte de présentation de Pascal Ory et bio-bibliographie sommaire.

Les extraits des émissions de Jean-Marie Drot sont gravés sur le CD 2, plages 11 et 12 : Première émission des « Dernières conversations avec André Malraux » par Jean-Marie Drot, réalisation : Arlette Dave enregistrés en 1974, diffusée sur France-Culture le 3 août 1981. 11. Lazare : la maladie, le « je », la problématique de l’art, 9’10. 12. Le suicide, la mémoire, 4’13.
Repris par Harmonia Mundi (Arles), Collection : « Archives sonores INA, les grandes heures ». en 1997, puis en 2003 sous de nouvelles présentations avec un livret comportant une notice de Pascal Ory.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Journal de voyage avec André Malraux, à la recherche des arts du monde entier. — Paris, Doriane films [éd., distrib.], 2009. Soit 13 films en 2 coffrets de 3 DVD et chacun un livret. 1. Les Apprentissages d’un regard (52’) – 2. Promenades imaginaires à Florence (52’) – 3. Promenades imaginaires à Venise (52’) – 4. Promenades imaginaires à Florence, Rome et Fontainebleau (52’) – 5. Promenades imaginaires en Hollande avec Rembrandt (52’) – 6. Promenades imaginaires en Espagne avec Goya (52’) – 7. Manet ou la naissance de l’art moderne (52’) – 8. Dialogue imaginaire avec Picasso : La tête d’obsidienne (75’) – 9. Promenades imaginaires en Inde (52’) – 10. Promenades imaginaires au Japon (52’) – 11. Promenades imaginaires en Afrique et en Océanie (52’) – 12. Le dernier voyage de Malraux en Haïti (52’) – 13. Le Musée imaginaire d’André Malraux (90’).

Années quatre-vingt et au-delà :

Colorisation et nouveaux montages des films de la série Les Heures chaudes de Montparnasse.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Réflexion sur la sculpture d’aujourd’hui avec Alicia Penalba (sculpteur argentin). Film couleur. Un 1er film avait été tourné en N&B en l961. Participants : Alicia Penaba. Patrick Waldberg, critique d’art. Les sculpteurs Hajdu, Etienne Martin et Stahli. Tournage : le film de 1961 : à Paris. Le film de 1980 : en Italie.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Au pays des demeures avec Etienne Martin (sculpteur). Film couleur. Un 1er film avait été tourné en N&B en 1962. Participant : Etienne Martin. Tournage : Paris et Loriol.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Magdalena Abakanowicz. Pologne 1981 (lissière-sculpteur polonaise). Participant : Magdalena Abakanowicz. Tournage : Varsovie.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Edouard Boubat (photographe). Participants : Edouard Boubat et Michel Tournier, écrivain. Tournage : en France :Paris, Auvergne. Au Maroc et au Portugal.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Arturo Carmassi, le Toscan (peintre italien). Participant : Arturo Carmassi. Tournage : En Toscane (Italie).

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Ljuba, le Serbe (peintre). Participants : Ljuba. André Pieyre de Mandiargues. Tournage : Paris. Yougoslavie : Vrnik, Dubrownik, Split.

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Yannis Gaitis Il Greco. Dans la série : Pittori Incantatori di Francia e altri luoghi. — Athènes [?], 1982. Film couleurs (52 mn).

Drot (Jean-Marie) auteur-réalisateur. Collection : Foi et culture. Les chemins de l’espérance — Paris, Comité français de radiotélévision [éd.]. Paris, Villiers diffusion [distrib.], 1992 (DL). INA : 1 cass. vidéo (49 min) : coul. SECAM ; 1/2 pouce VHS. Diffusion dans l’émission : le jour du Seigneur. Sujet : Honoré Daumier, Vincent Van Gogh. Titre(s) : Georges de La Tour [Images animées] : le peintre des nuits ; Honoré Daumier [Images animées] : le peintre de l’impossible justice ; Van Gogh [Images animées] : de la boue du borinage aux soleils d’Arles ; Mathias Grünewald [Images animées] : le visionnaire.

Jaffrennou (Michel), réalisateur concepteur. Ma villa Médicis : entre le souffre et l’encens. — Paris, M. Jaffrennou [distrib.], 1993. Dominique Smersu, concept. ; Ermanno Ghisio-Erba, comp. ; André Haize, Jean-Marie Drot, Pascalle Monnier… [et al.], participants. Ina : 1 fichier vidéo numérique (22 min) : coul. (PAL), son.

Jaffrennou (Michel), réalisateur concepteur. Ma villa Médicis : entre le souffre et l’encens. — Paris, Ex nihilo [distrib.]. Producteur de vidéogrammes Advanced visions.], [1994].Michel Jaffrenou, réal. ; Ermanno Ghisio-Erba, comp. ; Jean Marie Drot, André Haize, Pascale Monnier, Annick Fiaschi, participant. Ina : 1 cass. vidéo (VHS) (22 min) : coul. (PAL), son.

Drot (Jean-Marie) montage, Le Voyage de Nadia. Nadia’s Journey. — Montréal, Argus Films Inc., Office national du film du Canada (producteurs), 2006. Scénario Nadia Zouaoui, Réalisation Carmen Garcia et Nadia Zouaoui

Fictions documentaires :

1961 (noir et blanc).

La vengeance de la Campobasso. (1 h). D’après l’une des « Chroniques italiennes de Stendhal » San Francisco a Ripa. Comédiens italiens. Tournage : Italie (Rome).

1963 (noir et blanc).

L’arbre de joie (52 minutes). Un conte de Noël imaginé par Marianne Oswald. Comédien : Jean-René Caussimon et la petite Sylvaine Heidsieck. Tournage : En Alsace.

1967 (couleur).

Nuits de Princes, 40 ans après. Adapté du livre de Joseph Kessel (48 minutes). L’épopée des Russes blancs , leur exil et leur adaptation après la Révolution de 1917, avec la participation de Joseph Kessel. Participants : Tarda Balachova, Sacha Pitoeff, comédiens. Tatiana Mouchkine, metteur-en-scène de théâtre. Serge Lifar, chorégraphe. Henri Troyat, écrivain. Gregory Chmarat, chanteur. Madame Pevzner. Natalie Nerval. Les chanteurs tziganes. Tournage : Paris et Londres.

1970 (couleur).

– Un certain Giovanni Brua (co-production franco-italienne). D’après le livre « La Fortezza del Kalimedjan » de Stefano Terra (1 h 45). A la suite d’une série d’articles consacrée aux disparus italiens de la guerre 39/40, publiée dans « La Stampa », un grand journaliste, (Stefano Terra, l’auteur, interprète le rôle), reçoit de la fille d’un certain Giovanni Brua la proposition de partir à la recherche de son père qui lui non plus n’est jamais revenu. Les investigations de Stefano Terra vont le mener à travers tout le bassin méditerranéen, de Milan a Naples, Athènes, dans les Cylades, au Caire, a Chypre, à Tel Aviv, Elat et finalement en Yougoslavie à Belgrade, Uzdin et à Sarajevo où il va découvrir Brua qui a refait sa vie dans un petit village. Il ne dévoilera pas la vérité à sa fille.

1976 (couleur).

– Bambois ou la vie autre d’après le livre des Huntzinger (1 h 20). Comment vivre après mai 1968 dans l’indépendance, la liberté, en renonçant à la société de consommation et en recherchant obstinément le retour aux sources par la création artisanale de grande qualité. Participants : Francis et Claudie Huntzinger, lissiers. Joseph Ghin, peintre. Max Chaleil, journaliste. Le père de Max, paysan. René Ehni, écrivain. Le père Pierre, curé. Tournage : Au Bonshomme (Vosges)

1982 (couleur).

– François d’Assise d’après Joseph Delteil (1 h 25). Ce film veut compléter du côté de la « fiction documentaire », les tournages réalisés en 1972 à la Tuilerie de Massane avec Joseph Delteil, un écrivain marginal mais essentiel en adaptant l’un de ses plus beaux livres consacré a François d’Assise. Comédiens : Hughes Quester. Tournage en Italie : Assise.

– L’Enfant fusillé d’après le roman de J.-M. Drot (1 h35). Quelque part en Grèce, un jeune homme, presque un enfant – un résistant ? un collaborateur ? est exécuté pendant la dernière guerre. Frantz, le héros de ce film, qui a participé à l’exécution, est obsédé par le regard de cet adolescent. C’est la déchirante histoire des relations secrètes entre un homme, ses chimères et sa mémoire. Comédiens : Maurice Garrel, Marie Mericourt. Tournages : Région parisienne et Grèce (Mytilène)

1983 (couleur).

– Antigone ou la nostalgie de Byzance (1 heure). A travers le regard d’une jeune femme grecque, Antigone, qui incarne devant la caméra l’Impératrice Athenaïs (vers 420), tentative d’entrouvrir les portes de l’histoire de l’empire byzantin qui, aux confins de l’Europe, malgré les guerres, les complots et le sang, va durer un peu plus de 1000 ans, de 330 lorsque l’empereur Constantin choisit Constantinople comme nouvelle capitale de l’empire romain jusqu’à 1453, lorsque les Turcs s’emparent de la « Ville ». Comédiens grecs. Tournage : Athènes (Musée byzantin et Benaki). Le monastère d’Hosios Lukas. Daphni, Sparte, Mistra, Le Château de Geraki, Monemvasia.

Séries diverses :

« Les yeux et la mémoire » (non montée, non diffusée).

Entretiens avec : Les réalisateurs : – Claude Barma – Alain Boudet – Jean-Claude Bringuier – Pierre Cardinal – Marcel Cravenne – André Fraigneau. Les producteurs : – Bernard Hilda – Roger Stéphane – Pierre Tchernia – Michèle Arnaud. Les comédiens : – Françoise Christophe – Anouk Ferjac – Philippe Noiret. Les réalisateurs : – Jacques Krier – René Lucot – Pierre Merle – Michel Mitrani – Jean Prat – Robert Valey L’assistant de J. Ch. Averty, René Dauvilliers

« Les héritiers du christianisme ». 1971 (noir et blanc)

– N° 1 : Les premiers conciles

– N° 2 : Ceux qui vinrent du désert

– N° 3 : L’héritage de Byzance

– N° 4 : Sous l’influence du Saint-Mont Athos

– N° 5 : L’église du Lion de Juda

– N° 6 : Aux Fleuves du Paradis

– N° 7 : L’église de la Roumanie.

Entretiens avec le père jésuite Schimuciak (polonais). Tournage : Paris.

« Les archives du XXe siècle : Joseph Delteil. 1976 (couleur)

Série de 6 émissions dont Jean-José Marchand était le producteur. Entièrement consacrée à des écrivains ou des artistes, elle a été enregistrée à l’état brut, une succession de questions/réponses, en gros plan. Sans commentaire ni montage.

Phonographie sommaire :

Drot (Jean-Marie), Des îles comme des hommes. — Paris, Gallimard, Collection « À voix haute : une collection d’œuvres orales inédites ». — Lagny-Sur-Marne, Société de distribution des produits de l’édition, 1999. 1 disque compact audio (50 min 27 s). Notice de Pascal Ory. Enregistrement le 14 octobre 1998.

« On part vers une île à la fois pour disparaître, pour couper, et dans un rêve de totale métamorphose, mais on sait bien en même temps qu’on va sur l’île pour être plus disponible à certaines rencontres… » Jean-Marie Drot nous emmène à Ios, une île des Cyclades, et à Haïti en passant par la Villa Médicis. Il partage avec nous son amitié pour des hommes qui sont eux-mêmes des îles : Joseph Delteil et André Malraux.

Voir aussi dans « filmographie », pour la reprise d’enregistrements sonores seuls, d’émissions diffusées à la télévision. Ainsi que certaines en radio-diffusion.

Publications :

Laval (Jacques), Saint Dominique d’après l’œuvre de fra Angelico, par le frère Henri-Dominique Laval ; en collaboration avec Jean-Marie Drot. — Paris, Plon, Éd. d’histoire et d’art, 1952. Non paginé, fig., couv. ill., gr. in-8°.

Drot (Jean-Marie), Le Départ de Novembre. — Paris, Robert Laffont, 1957.

Drot (Jean-Marie), Une Mort difficile. — Paris, Robert Laffont, 1961.

Drot (Jean-Marie), « Une grande étude d’art : Mantegna et ses mécènes ». Plaisir de France, n° 280, février 1962.

Drot (Jean-Marie), Yannis Gaïtis. — Athènes, Galerie Merlin, 1964. [Catalogue d’exposition]. Textes de Gérald Gassiot-Talabot et Jean-Marie Drot. [12] p.

Drot (Jean-Marie), La Tête farcie de Yannis Gaïtis. — Athènes, Ed. Medusa, [ ?].

Drot (Jean-Marie), Soleil, bel assassin. — Paris, Seghers, 1968. 81 p.

Drot (Jean-Marie), La Femme-Hostie ou Le Retour d’Antée. Avec un portrait de l’auteur par Gregory Masurovsky. — Paris, Seghers, 1969. 96 p. Tirage à 600 ex.

Drot (Jean-Marie), La Longue nuit des amants frileux, suivi de Matinales. — Paris, Seghers, 1970. Couverture et frontispice par Arturo Carmassi. 77 p. pl., couv. ill.

Drot (Jean-Marie), Le Temps des désillusions ou le Retour d’Ulysse Manchot… présenté par Joseph Delteil. — Paris, Stock, 1971. 223 p. 4 planches photos noir et blanc hors-texte.

Drot (Jean-Marie), Delteil (Joseph), Les Rois mages…. ; [1]. Vive Joseph Delteil. — Paris, Stock, Collection « Dire : livre caméra », 1973. 257 p. Adaptation du scénario et des dialogues de l’émission de télévision « Vive Joseph Delteil ou la Grande journée », diffusée par l’O.R.T.F. en 1972. – Le faux-titre porte en plus « prophète de l’an 2000 ».

Drot (Jean-Marie), Journal de voyage chez les peintres de la fête et du Vaudou en Haïti. —Genève, Skira, Collection « Couleurs de la vie » ; [Paris], Flammarion, 1974. Impr. en Suisse. 89 p.

Drot (Jean-Marie), La Longue nuit des amants frileux. Illustré de 8 eaux-fortes d’Arturo Carmassi. — [Arles] (9, rue Baudanoni, 13200), Éd. du Crabe, [1974]. Florence (Impr. B. Pochini, Impr. P. Tarchiani). [45] p.-[8] f. de pl. Tirage à 150 exemplaires, signés par l’artiste. Certains augmentés d’une planche libre, signée.

Drot (Jean-Marie), L’Enfant fusillé. Préface de Pierre Seghers. Gravure… de Joseph Ghin. — Paris, Stock, 1979. 273 p.-[1] f. de pl.

Drot (Jean-Marie), Le Frangipanier de Féline. Dessins d’Aleco Fassianos. — Paris, Galilée, Collection « Écritures-figures », 1984. 139 p.

Drot (Jean-Marie), L’Enfant fusillé. — Paris, Galilée, Collection « Écritures-Figures », 1985. 277 p.

Drot (Jean-Marie), Fassianos, la volupté mythologique. — Paris (23, rue du Renard, 1985) : Galerie Beaubourg. Marval, Collection « Galerie Beaubourg ». — Athênes, I. Tounta, 1985. [Catalogue d’exposition]. 119 p.-LXIV p. Texte français suivi de la traduction grecque : Fassianos : ē mythologikē edonē.

Drot (Jean-Marie), Voyage au pays des naïfs. — [Paris], Hatier, 1986. 212 p.

Drot (Jean-Marie), Le Voyage du dialogue. Il Viaggio des Dialogo : Adami, Lyotard, Creminini, Jouffroy, Maselli, Shefer, Peverelli, Glissart. — Rome, Carte Segrete, 1986. 108 p.

« André Malraux : poète ? prophète ? métaphysicien de l’art ? », par Jean-Marie Drot. « Journal de Voyage avec André Malraux à la recherche des arts du monde entier », par Jean-Marie Drot. « La générosité de Malraux », par Jean-Marie Drot. « L’art africain et Malraux », entretien entre Jean-Marie Drot et Jacques Kerchache. — Villa Medicis – Journal de voyage. Arte visiva, Litteratura, Architettura, Fotographi, Cinema, Teatro, Musica. – Roma, Edizioni Carte-Segrete, Anno II, n° 4-5, 1986. Numéro spécial consacré à André Malraux. Texte bilingue français et italien. [Colloque « Malraux », Table ronde tenue à la Villa Médicis, Rome, du 23 au 25 mai 1986].

Comprends également : « La métamorphose dans l’oeuvre de Malraux », par Jean Leymarie. « Il « Museo Immaginario » e l’epoca post-moderna », par Alberto Boatto. « A propos du Musée Imaginaire », par Jean Clair. « Rencontre avec Malraux en 1947 », par Olivier Debré. « Saturne ou l’Espagne rouge et noire », par Claude Esteban. « Malraux et les artistes », par Bernard Anthonioz. « André Malraux et l’audiovisuel », par Michel Anthonioz. « Autour du tournage du film « L’Espoir » », par Boris Peskine. « A la fin le verbe sera », par Claude Tannery. « Malraux et le sacré », par Tadao Takemoto ». Débats : Balthus. Alberto Boatto. André Chastel, Claude Tannery.

Drot (Jean-Marie), Haïti : art naïf, art vaudou. — Rome, Carte Segrete, 1988. 276 p.
[Catalogue de l’exposition organisée par l’Association française d’action artistique à Paris, Galeries nationales du Grand Palais en 1988].

Drot (Jean-Marie), Il Triangolo segreto di Arturo Carmassi. — Arezzo, Museo comunale d’arte contemporanea / [catalogo a cura di Marise Druart Carmassi ; testo di Jean-Marie Drot ; trad. di Romeo Lucchese]. Arezzo, Museo comunale d’arte contemporanea, 1988.[Catalogue d’exposition. Arezzo, Museo comunale d’arte contemporanea. 1988]. Mostra 30 aprile-30 maggio, Non paginé : ill. en noir et en coul.

[Dialogue de Jean-Marie Drot avec Jean-Pierre Velly].
Villa Médicis, Grand Salon de la Loggia, en septembre 1989.
Jean-Pierre Velly (1943-1990). Graveur, né à Audierne (Finistère) en 1943. Ancien élève de l’École des Beaux-Arts de Toulon et de l’École Nationale Supérieure des Beaux arts de Paris, il obtient en 1966 le “Grand Prix de Rome” en taille douce. Pensionnaire de la Villa Médicis de 1967 à 1970 dirigée alors par Balthus, il choisit ensuite de vivre à Formello, en pleine campagne romaine. Suite à un accident nautique, il disparaît dans le lac de Bracciano à l’âge de 47 ans.

Drot (Jean-Marie), « Dialogue de Jean-Marie Drot avec Jean-Pierre Velly ». — Villa Medici (Ugo Martegani dir.), n° 7-8, « Journal de voyage », Edizione Carte segrete, 1989. Texte repris sur le site internet : http://www.velly.org (fac-similés du texte de l’entretien en français et en italien, reproductions d’œuvres de Jean-Pierre Velly). Dans ce numéro, Jean-Marie Drot, directeur de l’Académie de France à Rome, la Villa Médicis de 1983 à 1993, publie son entretien avec Jean-Pierre Velly. Il est légèrement différent de la version publiée en 1993 dans le catalogue des frères Palombi à l’occasion de l’exposition rétrospective de Jean-Pierre Velly à la Villa Médicis.

Texte repris en 1991 dans le catalogue d’une exposition de Jean-Pierre Velly, à la Galleria don chisciotte, à Rome en octobre 1991.

Drot (Jean-Marie), « Dialogue de Jean-Pierre Velly avec Jean-Marie Drot ». Jean-Pierre Velly, —Rome, Villa Medicis, Fratelli Palombi Editori, 1993. [Catalogue de l’exposition rétrospective des œuvres de Jean-Pierre Velly, présentées à l’Académie de France à Rome, Villa Médicis, du 19 octobre au 28 novembre 1993. Publication de l’entretien de Jean-Pierre Velly avec Jean-Marie Drot, enregistré en 1989. Précédé de : « Jean-Pierre Velly o il tempo dominato », version en italien et en français : « Jean-Pierre Velly ou le temps dominé ») – suivi de : « Dialogo tra Jean-Marie Drot e Jean-Pierre Velly » (en italien et en français), autre version de la transcription de l’entretien enregistré en 1989, publié en 1989, dans Villa Medici, n° 7-8, 1989. Textes consultables sur le site internet : http://www.velly.org

Masson André et Cleto Polcina, Drot (Jean-Marie), Leiris (Michel), Leymarie (Jean), Ades (Dawn), Jouffroy (Alain), Bonita Oliva (Achile), Passeron (Roger) et al. André Masson : L’Insurgé du XXe Siècle. — Rome, Carte Segrete, 1989. [Catalogue d’exposition, en français et en italien]. 450 p.

Drot (Jean-Marie), Crispolti (E.), La Cava (E.), Gabbal (E.), Salaris (C.), Verdone (M.), Guzzi (D.), Coen (E.), Vio (G.-E.), Casa Balla E Il Futurismo A Roma istituto poligrafico E Zecca Dello Stato. — Roma, 1989. [Catalogo della mostra a cura di E.Crispolti a Villa Medici di Roma, 28 set.-3 dic.1989]. 487 p., 953 ill.

Drot (Jean-Marie), Le retour d’Ulysse manchot. — Paris, Julliard, 1990. 218 p.

Drot (Jean-Marie), Joseph Delteil, prophète de l’an 2000. — [Montpellier], Presses du Languedoc ; [Paris], Imago, 1990. 249 p. Contient un choix de textes et d’entretiens de J. Delteil.

Drot (Jean-Marie), Marino Marini. Antologica 1919-1978. — Rome, Carte Segrete, 1991. [Catalogue d’exposition à l’Académie de France à Rome (Villa Médicis), du 7 mars au 19 mai 1991]. En français et en italien. 190 p. 130 ill.

Drot (Jean-Marie), La Rencontre des deux mondes vue par les peintres d’Haïti. — Rome, Ed. Carte Segrete, 1992. 292 p. [Catalogue d’exposition].

Drot (Jean-Marie), Rambié (Paul), Paul Rambié : Wandering through the Book of Revelation = Errance dans l’apocalypse. — Orlando, 1992. [29]p. 17 reprod. [Catalogue d’exposition présentée du 23 mai au 5 juillet 1992, à l’Orlando Museum of Art]. Texte en français et en anglais.

Drot (Jean-Marie), Dumas (Roland), Gaudibert (P.), Joppolo (Giovanni), Jourffroy (A.), Beauffet (J.), Upiglio (G.), Wilfredo Lam ou « L’Eloge du métissage ». — Rome, Ed. Carte Segrete, 1992. 192 p. [Catalogue d’exposition à l’Académie de France à Rome (Villa Médicis, novembre 1992 – janvier 1993)]. En français et en italien. 192 p.

Drot (Jean-Marie), Pisani, Bennouna, Alaoui, Al-Wahidi, Maillard, Rencontres africaines. —  Paris,  Institut du Monde Arabe,1994. 52 p. [Catalogue d’une exposition d’art actuel organisée par l’Institut du Monde arabe]. Introduction par Alaoui et Martin. Echanges entre Belkahia et Konaté. Les artistes : Belkahia, Bouabré, El Siwi, Gera, Konaté, Koraïchi, Mbuno, Tokoudagba, Triki. Liste des œuvres.

Drot (Jean-Marie), Polad-Hardouin (Dominique), Les heures chaudes de Montparnasse. — Paris : Hazan, 1995. Impr. en Italie. 276 p. [Exposition, Paris, Espace Electra, 1995, organisée par la Fondation Electricité de France]. Catalogue par Jean-Marie Drot ; avec la collaboration de Dominique Polad-Hardouin. Contient un choix de témoignages recueillis lors des émissions télévisées diffusées sous le même titre en 1960.

« André Malraux, le décrypteur métaphysicien des arts du monde entier », par Jean-Marie Drot. « Journal de voyage avec André Malraux. A la recherche des arts du monde entier », réalisation Jean-Marie Drot : « Promenades imaginaires dans Florence ». « Promenades imaginaires dans Venise ». « Promenades imaginaires en Espagne avec Goya ». « L’intemporel Manet ou la naissance de l’art moderne ». « La tête d’Obsidienne ; dialogue imaginaire avec Picasso. » « Cinquante ans d’une passion ou le musée imaginaire » (présentation des émissions). — André Malraux. Promenades imaginaires – La légende du siècle. Avec la participation de Jean Lacouture, Jean-Marie Drot, Claude Santelli et Jean-Claude Raoul. —Pontarlier, Ciné-Club Jacques Becker, Centre Pierre Schaeffer, 1997.

Plaquette éditée à l’occasion du cycle de conférences et de projections tenu à Pontarlier (Doubs) les 7, 8 et 9 février 1997. Broché, (297 mm x 210 mm), 32 p. Avec des textes de Jorge Semprun : « André Malraux 1901-1976 », Jean Lacouture : « L’Epopée Malraux », Raymond Depardon : « André Malraux ». Une présentation du film : « Espoir – Sierra de Teruel », film écrit et réalisé par André Malraux (reprise d’une plaquette éditée par l’A.F.C.A.E.), ainsi qu’une présentation d’émissions de la série : « André Malraux, La légende du siècle », par Claude Santelli.

Terra, Stefano (1915-1986), Perdu pour les hommes. Traduction de l’italien de : La fortezza del Kalimegdan, par Claude Poncet ; révision et postface par Fabienne Costa ; préface de Jean-Marie Drot. — Paris, Éd. Autrement, Collection « Littératures », 1998. 266 p.

Drot (Jean-Marie), Polad-Hardouin (Dominique), Les heures chaudes de Montparnasse. — Paris, Hazan, 1999, impr. en Italie. 261 p. Contient un choix de témoignages recueillis lors des émissions télévisées diffusées sous le même titre en 1960. – La 1re édition de cet ouvrage accompagnait l’exposition “Les heures chaudes de Montparnasse”, Paris, Espace Electra, 1995. – Index.

Drot (Jean-Marie), Femme lumière. Dessins de María Dolores Aguilera. — Angers, Éd. Deleatur, Collection « Première personne », 2000. 182 p.

Drot (Jean-Marie), Dictionnaire vagabond. — Paris, Plon, 2003. 591 p.

Drot (Jean-Marie), Beauvoir-Dominique (Rachel), Bernard (Philippe), Boncy (Ralph), Desquiron (Lilas), Houlberg (Marilyn), Vaudou. — Hoëbeke et l’Abbaye de Daoulas, 2003. 216 p. Cet album, qui accompagnait l’exposition “Vaudou” à l’Abbaye de Daoulas du 27 juin 2003 au 11 janvier 2004, a été conçu et dirigé par Michel Le Bris. Les principaux sujets couvert dans cet album sont: 1. De L’Afrique aux Caraibes 2. Magie Vaudou 3. Un peuple artiste.

Drot (Jean-Marie), L’Ile. — Paris, les Éditions de Paris, Collection « Littérature », s.d. [2006]. 106 p. Réédité en 2009.

Drot (Jean-Marie), Femmes hosties. — Paris, Ed. Galilée, 2006.

Drot (Jean-Marie), La Rencontre des deux mondes vue par les peintres d’Haïti. — Rome, Ed. Carte Segrete, 2006. « Ne pourrait-on pas, grâce au talent des peintres d’Haïti, donner pour une fois la parole à ceux qui ne l’ont jamais ; à ceux dont les ancêtres (après l’exterminations par les Espagnols des Indiens Taïnos) ont été vendus, déportés d’Afrique par les négriers ? ». Cet ouvrage rend compte de la grande exposition itinérante organisée à l’occasion de la commémoration du cinquième centenaire de la découverte des Amériques par Christophe Colomb. Alors que cet anniversaire s’annonçait comme une célébration arrogante de la conquête du Nouveau Monde par l’Europe Occidentale, Jean-Marie Drot avec la complicité de plusieurs artistes et amis des arts haîtiens a initié une exposition en 85 tableaux retraçant 500 ans de l’histoire du peuple haïtien, ses souffrances, ses victoires mais aussi ses espérances…

Drot (Jean-Marie), Buisson (Sylvie, collab.), Les heures chaudes de Montparnasse. — [Paris], Musée du Montparnasse,  collection « livre-caméra », 2007. [Catalogue d’exposition, Paris, Musée du Montparnasse, 15 juin 2007-6 janvier 2008]. Recherche de documentations, Dominique Polad-Hardouin. 191 p. Avec les témoignages de : Survage, Foujita, L. Lévy, Van Dongen, R.Wild, Archipenko, Lipchitz, Fernand Ledoux, Pierre Bertin, Ehrenbourg, Salmon, Buffet-Picabia, Zadkine, Mondzain, Charchoune, Papazoff, Marcel Duchamp, Mané-Katz, Pierre Albert Birot, Sylvia Beach, Lunia Czekowska, Chagall, Delaunay, De Chirico, Rouveyre, Soupault, Mac Orlan, Cocteau, Orloff, Blaise Cendrars, Gino Severini, la princesse François de Polignac, Jeanne Modigliani, André Masson, Michel Seuphor, Tristan Tzara, D.H Kahnweiler, Pierre Brasseur, Roger Blin, Youki Desnos, Thérèse Treize, Pinkus Krémègne, Michel Kikoïne, Grégoire Michonze, Madelaine Castaing, Melle Garde, Joan Miro, Joseph Sima, Louis Aragon, Elsa Triolet, Rolland de Renneville, Roger Vailland, Georges Hugnet, Marcel Duhamel, Maurice Henry, Joseph Kessel, Armand Salacrou, Paul Blanchard, Patrick Waldberg, Pierre Hiegel, Georgius, Damia, Marianne Oswald, Maurice Fombeure, Henri Mondor, Brassaï, Chériane, Marie Monnier, Claudine Chonez, Jacques Renoux, Kikou Yamata, la duchesse Edmée de la Rochefoucauld, Maurice Loutreuil.

Delteil (Joseph), La cuisine paléolithique. Préface de Jean-Marie Drot. Photographies de Henk Breuker. — Paris, les Éditions de Paris, 2007. 124 p.

Drot (Jean-Marie), La Maison d’en face. — Paris, les Éditions de Paris, Collection « Littérature », s.d. [2007]. 95 p.

Drot (Jean-Marie), Chez les Peintres de la Fête du Vaudou. — Paris, Flammarion, 2008.

Drot (Jean-Marie), La Longue nuit de Bibemus. — Paris, les Éditions de Paris, Collection « Littérature », 2009. 108 p.

Drot (Jean-Marie), Rupture, Aléas, 2010