Musiques de Mongolie au musée Guimet le vendredi 21 novembre

Musiques de Mongolie
Avec Bayarbaatar Davaasuren (khöömi, morin-khuur, tovshuur, guimbardes) et Chinbat Baasankhuu (yatga)

Ce récital interprété par deux des principaux virtuoses de la musique traditionnelle mongole, est une exploration du patrimoine musical unique des steppes nomades de Mongolie. Les deux artistes sont tous deux natifs des montagnes de l’Altaï et se sont consacrés à l’interprétation et la préservation d’un patrimoine ancestral.

Née dans la ville d’Altaï, Chinbat Baasankhuu a longtemps enseigné son instrument, le yatga, à l’université d’Oulan Bator, la capitale mongole. Sa réputation s’est très vite étendue jusqu’en Chine, au Japon et en Corée, où elle enseigne et poursuit actuellement ses recherches. Son répertoire lui permet de jouer à la fois en soliste ou accompagnée.
Chinbat Baasankhuu pratique les deux grandes formes du yatga, celui à 21 cordes typique des concerts actuels et, plus ancien et plus intimiste, celui à 13 cordes. Le yatga, de la famille des cithares ou des harpes, mentionné pour la première fois au XIVème siècle comme instrument de cour, possède des chevalets mobiles sur une table bombée en arc de cercle. L’instrument se pose par terre, sur les genoux du musicien ou sur un chevalet.

Bayarbaatar Davaasuren, issu d’une famille d’éleveurs de chameaux du Gobi Altaï, est aujourd’hui directeur artistique au Théâtre National des Arts traditionnels d’Oulan Bator. Sacré meilleur chanteur de khöömi, le chant diphonique mongol, en 2008, Bayarbaatar s’accompagne au morin-khuur (violoncelle des steppes à la tête de cheval) ou au tovshuur (luth à deux cordes que l’on joue aussi bien en Mongolie qu’à Tuva ou au Kazakhstan) et pratique plusieurs formes de guimbardes traditionnelles. La principale particularité du morin-khuur réside dans les cordes qui ne sont pas faites de boyaux comme cela se rencontre souvent mais d’une mèche de crins de cheval, d’où ses sonorités un peu feutrées. Le répertoire vocal de Bayarbaatar comprend quasiment toutes les techniques virtuoses du chant diphonique tel qu’il est pratiqué dans différentes provinces de la Mongolie et de la Sibérie.

Le vent dans les steppes et le galop des chevaux…

En co-production avec le GMVL / Groupe Musiques Vivantes de Lyon – dir. : Bernard FORT

Prix des places : 17 et 12 €
Renseignements, réservations : auditorium@guimet.fr ou 01 40 73 88 18