Bibliographie historique

Notre collaborateur Abdelaziz Bennis propose cette bibliographie critique non exhaustive à l’ attention de ceux et celles qui veulent aller plus loin dans la compréhension de L’Espoir et des actions héroïques d’André Malraux durant les premiers mois de la guerre d’Espagne.

Le combattant contre le fascisme en Espagne

Sélection bibliographique : livres traitant de L’Espoir

  • [Collectif]. André Malraux Y España, Exposition au Centre Culturel Espagnol 11 décembre – 17 février 1989, Ministère des Affaires Étrangères, Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, Ministère de la Culture, Paris, Centre Culturel Espagnol, 1989.
  • L’Avant-Scène-Cinéma : «Sierra de Teruel: “Espoir” d’André Malraux», n° 385, octobre 1989. (pp. 1-111: Dossier: le film Sierra de Teruel de Malraux et ses références au roman L’Espoir, histoire du film ; texte rédigé par Max Aub ; plans et découpage du film).
  • ALBERSMEIER Franz J., André Malraux und der film. Zur Rezeption des Films in Frankreich, Bern, H. Lang Frankfurt am. Main : Peter Lang, collection «Europaïsche Hochschulschriften», 1973.
  • ARLAND Marcel, Essais et nouveaux essais critiques, Paris, Gallimard, 1952 : «André Malraux et l'”Espoir”», p. 271-80.
  • ARMOGATHE Jean-Robert, L’autorité 3. Montaigne, “Les essais” ; Kafka, “Le Château” ; Malraux “L’Espoir”, Paris, Bréal, 1972 : «Malraux: L’Espoir», par Y. A. Michaud, pp. 97-125.
  • AUTHIER François-Jean, Étude sur André Malraux. L’Espoir, Paris, Ellipses, collection «Résonances “oeuvres”», 1996.
  • BAZIN André, Le cinéma de l’occupation et de la résistance (préface de François Truffaut), Paris, 10/18, 1975: «A propos de L’Espoir ou du style au cinéma», pp. 175-89 ; «Document annexe: une réponse d’André Malraux à André Bazin», pp. 190-92.
  • Le cinéma français de la Libération à la Nouvelle vague (1945-1958) [collected with a preface by Jean Narboni], Paris, Éditions de l’Étoile, collection «Cahiers du cinéma. Essais», 1983 : «André Malraux. L’Espoir. Du style au cinéma», pp. 157-64.
  • BEYLIE Claude, Vers une cinémathèque idéale, Paris, H. Veyrier, collection «L’histoire en question», 1982 : «Espoir : la mort est un songe», pp. 119-22.
  • BOCHET Marc, L’Espoir de Malraux: étude de l’ oeuvre, Paris, Hachette éducation, collection «Repères Hachette», 1996.
  • BROYER Jean, Malraux. L’Espoir, Paris, Ellipses, collection «40/4», 1997.
  • CARRARD Philippe, Malraux ou le récit hybride. Essai sur les techniques narratives dans L’Espoir, Paris, Lettres Modernes, collection «Situation», 1976.
  • CHELLI Moncef, L’évolution des idées dans la culture occidentale à travers sept ouvrages fondamentaux: Platon: “La République”, Shakespeare: “La Tempête”, Descartes: “Le discours de la méthode”, Rousseau: “Le contrat social”,…, Paris, Marketing, collection «Ellipse », 1987 : «L’Espoir de Malraux», pp. 125-41.
  • DA SILVA Edson Rosa, As (não) fronteiras espácio-temporais em L’Espoir de André Malraux, Rio de Janeiro, Editora Rio, collection «Letras», 1977.
  • ESTÈVE Michel, Cinéma et condition humaine, Paris, Éditions Albatros, collection “Ça cinéma”, 1978 : «Espoir d’André Malraux», pp. 63-67.
  • ESTEBAN Claude, Le travail du visible et autres essais, Paris, Fourbis, 1992 : «Espagne rouge et noire. André Malraux et Goya», pp. 89-107.
  • GAILLARD Pol, André Malraux:  L’Espoir: analyse critique, Paris, Hatier, collection «Profil d’une Suvre», 1970.
  • GREEN Mary Jean, Fiction in the Historical Present. French Writers and the Thirties, Hanover, U P of New England, 1986 : «L’Espoir», pp. 217-236.
  • HALSALL Albert W., L’art de convaincre. Le récit pragmatique, rhétorique, idéologie, propagande, Toronto, Paratexte, 1988 : «Le reportage “factuel”, le paradoxe spéculaire et l’allégorie dans le roman historico-didactique. Jean Barois, L’Espoir, Vérit », pp. 313-43.
  • LARRAT Jean-Claude, L’Espoir. Malraux, Paris, Nathan, collection «Balises», 1996.
  • Le Magazine littéraire, “Malraux en Espagne”, n°5, 1967.
  • MARION Denis, André Malraux, Paris, Éditions Seghers, collection «Cinéma d’aujourd’hui», 1970.
  • MAURIAC François, Nouveaux mémoires intérieurs, Paris, Flammarion, 1965 : «L’Espoir de Malraux», pp. 114-20.
  • MICHALCZYK John J., André Malraux’s Espoir: The Propaganda / Art film and the Spanish Civil War, Mississippi, Romance Monographs, 1977.
  • MOATTI Christiane, L’Espoir, Paris, Hatier, collection «Profil d’une oeuvre», 1996.
  • NOTHOMB Paul, Malraux en Espagne [Préface de Jorge Semprun], Paris, Éditions Phébus, collection «Beaux Livres», 1999.
  • OMS Marcel, «Espoir et désespoir dans Sierra de Teruel (Espoir) d’André Malraux», pp. 123-31, in La guerre d’Espagne au cinéma: mythes et réalités (préface de Pierre Broué), Paris, Éditions du cerf, collection «7er art», 1986.
  • RASSON Luc, Châteaux de l’écriture, Vincennes, Presses Universitaires de Vincennes, collection «Culture et Société», 1993 : «Un château en Espagne: L’Espoir», pp. 103-18.
  • RIEUNEAU Maurice, Guerre et révolution dans le roman français de 1919 à 1939, Paris, Klincksieck, collection «Bibliothèque du XXe siècle», 1974 : «André Malraux et la guerre réhabilitée», pp. 313-39 ; «L’Espoir, d’André Malraux de la tragédie à l’épopée», pp. 513-32.
  • ROMEISER John Beals, Critical Reception of André Malraux’s L’Espoir in the French Press: December 1937-June 1940, Mississippi, University Press of Mississipi, collection «Romance monographs», 1980.
  • SCHMIGALLE Günther, André Malraux und der Spanische Bürgerkrieg. Zur Genese, Funkion und Bedeutung von L'”Espoir” (1937), Bonn, Bouvier Verl. H. Grundmann, collection «Studien zur literatur und Sozialgeschichte Spaniens und Lateinamerikas», 1980.
  • SULEIMAN Susan Rubin, Le Roman à thèse ou l’autorité fictive, Paris, PUF, collection «Écriture», 1983 : «Le modèle “dialogisé”: L’Espoir», pp. 164-84.
  • SULEIMAN Susan Rubin, Authoritarian Fictions: The Ideological Novel as Literary Genre, New York, Columbia University Press, 1983 : «The Structure of Confrontation. The Model Relativized: Malraux’s L’Espoir», pp. 132-41.
  • THORNBERRY Robert, André Malraux et l’Espagne, Genève, Droz, 1977.
  • TUAL Denise, Le temps dévoré, Fayard, 1980 : «Rencontre d’André Malraux. Tournage difficile en Espagne de Sierra de Teruel, qui deviendra L’Espoir», pp. 143-57.
  • VALTAT Jean-Christophe, Premières leçons sur L’Espoir d’André Malraux, Paris, PUF, collection «Major Bac», 1996.
  • WILHELM Bernard, Hemingway et Malraux devant la guerre d’Espagne, Porrentruy, La Bonne Presse, 1966.

Le “colonel Berger” de la Brigade Alsace-Lorraine

  • Bulletin de l’Amicale des Anciens de la Brigade Alsace-Lorraine, trimestriel édité dès 1949 par Meyer Paul, Guebwiller.
  • La Brigade Alsace-Lorraine, numéro spécial de la revue Alsace Française, novembre 1948.
  • La Brigade Indépendante Alsace-Lorraine, Amicale des Anciens de la Brigade Alsace-Lorraine, 1979.
  • BOCKEL Pierre, Alsace et Lorraine, terres françaises, première édition clandestine par Témoignage chrétien, Toulouse, 1943, rééditée par Les Ed. des Dernières Nouvelles et Bédarida, Strasbourg, 1975.
  • BOCKEL Pierre, L’Enfant du rire. Grasset, Paris, 1978.
  • WIRTZ-HABERMEYER Dominique, BORD André, “un état d’esprit”, propos recueillis par Dominique E. Wirtz-Habermeyer, (Collection Rencontres & témoignages) Le Verger, 1993. 224 p.
  • DUNGLER Paul, Quelques souvenirs de quatre années de lutte. L’Alsace, Mulhouse, 1960.
  • GRANVAL Gilbert et COLIN Jean, La Libération de l’Est de la France. L’Alsace, Mulhouse, 1960.
  • GROSSMANN Robert, Le Choix de Malraux, La Nuée Bleue, Strasbourg, 1997.
  • MERCADET Léon, La Brigade Alsace-Lorraine, Grasset et Fasquelle. Paris, 1984.
  • OCHS Eugène, Pardon sans oubli, éd. des dernières Nouvelles. Strasbourg. 1969.

L’Espagne

  • HERMET Guy, La Guerre d’Espagne, Point Seuil, 1989.
  • THORNBERRY Robert S. , André Malraux et l’Espagne, Librairie Droz (Genève), 1977.
  • CISNEROS Ignacio Hidalgo de, Virage sur l’aile, Éditeurs français réunis, 1965 .
  • MALRAUX André, Oeuvres complètes II, Gallimard, La Pléiade , 1996.
  • MIRAVITTLES Jaume, Quelques souvenirs d’Espagne, L’Herne, 1982.

La Résistance

  • PENAUD Guy, André Malraux et la Résistance, Fanlac, Périgueux, 1986.
  • COUSTELLIER René, Le groupe Soleil dans la Résistance, Fanlac, Périgueux.
  • POIRIER Jacques, La girafe a un long coup, Fanlac Périgueux, 1992.
  • Le Temps de partisans, (Préface de Pierre Clostermann), Flammarion, 1978.
  • MONTAGNON Pierre, les Maquis de la Libération, Pygmalion/Gérard Watelet, 2000.
  • BOURDET Claude, L’Aventure incertaine, Stock, 1975.
  • NOVICK Peter, L’Épuration française 1944-1949, Balland, 1985.
  • SAPIRO Gisèle, La Guerre des écrivains 1940-1953, Fayard, 1999.
  • FOUCHÉ Pascal, L’Édition française sous l’Occupation, 1940-1944, Bibliothèque de Littérature française contemporaine de l’Université Paris 7, T.I.
  • ASSOULINE Pierre, Gaston Gallimard, Gallimard, 1984.

Bibliographie réalisée par Madame Marie GERARD-GEFFRAY

Malraux et de Gaulle

Ces quelques lignes, puis cette bibliographie, sont inspirés par un mémoire de doctorat rédigé par Marie Geffray, sous la direction de M. Jean-Yves Tadié : Les écrits et les discours de Charles de Gaulle et André Malraux. Pour une éthique du verbe (thèse soutenue en janvier 2007, à l’université de Paris-IV Sorbonne, devant un jury présidé par M. Nora et composé de Mme Mélonio, Mme Mossuz-Lavau, M. Larrat et M. Tadié).

Malraux et de Gaulle : une relation féconde

Tout les vouait à la distance : leur origine sociale, leurs études, leurs engagements dans les années 1930. C’est la guerre qui rassemble Charles de Gaulle et André Malraux au terme de parcours dissemblables, même s’ils se rapprochent déjà par leur commune nature d’intellectuel engagé dans l’Histoire. L’expérience de la guerre les a également rapprochés ; elle a permis à Malraux de redécouvrir la France, l’idéal républicain. Pourtant, seule la rencontre organisée par Claude Guy en août 1945, à laquelle André Malraux consacre un long passage de ses « Antimémoires », provoque une véritable reconnaissance entre les deux hommes : elle tisse entre eux des liens affectifs, au sens où désormais ce ne sont plus les raisons politiques qui l’emportent dans leur relation, mais une fascination réciproque (bien que l’intérêt politique reste à l’origine de leur réunion, puisque le chef du gouvernement cherchait à asseoir son pouvoir par l’appui de personnalités influentes). Sa nature à la fois d’homme d’action, emporté dans la conduite de la guerre, et d’homme spirituel, tourné vers des préoccupations de grandeur pour les hommes, provoque la fascination d’André Malraux à l’égard du Général : « il était fasciné par de Gaulle, qui était à la fois un chef de guerre, un homme de gouvernement et un mystique de la France ». Lui-même a toujours souhaité s’engager dans l’action tout en restant écrivain. Charles de Gaulle ressent également cette fascination pour l’autre : « Le Général éprouve à l’égard de Malraux des sentiments d’admiration. Il discerne la profondeur, la fulgurance et parfois aussi l’obscurité de sa pensée. Il est en tout cas sensible au ‘souffle’ qui l’anime ». Dans cette relation, chacun constitue le pendant rêvé de l’autre. Le premier estime l’écrivain inspiré qu’il aurait voulu être, le second le politique couvert de gloire. Aussi semble-t-il impossible de faire d’eux un nouvel avatar de la relation du Prince et du Poète : chacun conserve en lui un caractère dominant, Charles de Gaulle est le Prince et André Malraux le Poète ; reste qu’en chacun d’eux demeure un désir d’action ou de création. Le gaullisme d’André Malraux et la fidélité de Charles de Gaulle à son compagnon correspondent à un attachement personnel. Les quelques lignes de ses Mémoires d’espoir que le Président de la République accorde à la place de son ministre des Affaires culturelles donnent la clef de leurs rapports : « La présence à mes côtés de cet ami génial, fervent des hautes destinées, me donne l’impression que, par là, je suis couvert du terre-à-terre. L’idée que se fait de moi cet incomparable témoin contribue à m’affermir. Je sais que, dans le débat, quand le sujet est grave, son fulgurant jugement m’aidera à dissiper les ombres ». Il semble qu’André Malraux ait pour fonction de protéger le chef de l’Etat de toute vulgarité. Il est présenté comme le garant idéologique d’une politique de grandeur qui ne saurait s’égarer vers la compromission. Inversement, André Malraux recherche dans la compagnie du Général la certitude de ne pas se perdre dans le monde fabuleux de la création, pour toujours rester au niveau où l’action est possible. Une telle relation s’avère féconde : leur pensée s’influence mutuellement. Dès lors que Charles de Gaulle parle d’art, il s’inspire des théories sur l’art de son ministre. En 1959, la vision de Rome lui souffle une leçon sur la « création, inlassablement inspirée par la volonté humaine de dominer les choses par l’esprit » ; c’est également dans une perspective malraucienne qu’il évoque devant l’UNESCO la recherche de « l’unité humaine », en rappelant les théories d’André Malraux. Cette influence réciproque amène ce dernier à imiter le style du Général. Quand il entreprend la narration de sa première entrevue avec lui, il donne à ses réponses un tour parfaitement gaullien : « Enfin est arrivée la défaite, et comme beaucoup d’autres, j’ai épousé la France ». L’écrivain des Chênes qu’on abat… utilise le même procédé pour faire parler son personnage. La reconnaissance des deux individus permet un rapprochement de leur style, si bien qu’un dialogue entre les deux œuvres s’instaure. Dans ce texte tardif d’André Malraux, son hommage à Charles de Gaulle reprend les Mémoires de guerre pour mieux leur apporter une réponse définitive, celle de la grandeur : « ‘Vieille terre, rongée par les âges, rabotée de pluies et de tempêtes…’ Vieux peuple qui sais depuis si longtemps que la grandeur est un accident, et qui lui apportes du fond du siècle ton hommage funèbre ! ». Ainsi leur verbe se répond, de même que leurs personnalités s’appuient l’une sur l’autre pour s’élever ensemble… Charles de Gaulle et André Malraux constituent deux doubles, apparaissant successivement dans le domaine de l’action et dans celui de la création, pour finalement moduler une voix unique. Les Chênes qu’on abat… constitue le point d’orgue de cette relation, harmonie insurmontable entre un guerrier écrivain et un écrivain politique.

Malraux et de Gaulle : une bibliographie

Sur les liens qui unissaient Malraux à de Gaulle, on peut bien sûr consulter les biographies consacrées aux deux hommes, notamment celle de Charles de Gaulle par Jean Lacouture. On peut également se référer aux témoignages de Jacques Foccartet d’Alain Peyrefitte, qui racontent les Conseils des Ministres où André Malraux, en tant que Ministre d’Etat, figurait à côté du Président de la République.

L’histoire d’un rapprochement Ces ouvrages s’intéressent aux origines du rapprochement entre de Gaulle et Malraux, opéré juste après la Libération.

– Claude BOUCHINET-SEUREULLES. – « Charles de Gaulle et André Malraux ». Espoir n° 19, revue de l’Institut Charles de Gaulle. – Paris : Plon, juin 1977. – Pierre de BOISDEFFRE. – « Malraux au temps du RPF ». Espoir n° 19, revue de l’Institut Charles de Gaulle. – éd. cit. – André HOLLEAUX. – « De Gaulle et Malraux ». De Gaulle en son siècle t. 7. « De Gaulle et la culture ». – Paris : Plon, La Documentation française, l’Institut Charles de Gaulle, 1992. – Claude BOUCHINET-SERREULLES. – « Charles de Gaulle et André Malraux ». – Espoir, Revue de l’Institut Charles de Gaulle, n° 91. – Paris : Plon, mars 1993.

André Malraux et le gaullisme Dans cette rubrique figurent les ouvrages qui traitent du rapport de Malraux à l’idéologie de Charles de Gaulle, notamment à sa perception du pouvoir et à sa vision de la France.

– Janine MOSSUZ. – André Malraux et le gaullisme. Cahier de la fondation nationale des sciences politiques n° 177. – Paris : Armand Colin, 1970. – Janine MOSSUZ-LAVAU. – « Le gaullisme d’André Malraux : l’arrivée au port ». De Gaulle-Malraux. Colloque organisé par l’Institut Charles de Gaulle les 13, 14 et 15 novembre 1986. – Paris : Plon, 1987. – MOSSUZ-LAVAU. – « André Malraux et le gaullisme ». André Malraux. Unité de l’œuvre, unité de l’homme, colloque sous la direction de Christiane MOATTI et David BEVAN. – Paris : La Documentation française, 1989. – Dominique VILLEMOT. – André Malraux et la politique, ou l’être et l’histoire. – Paris : L’Harmattan, 1996.

Le Général et le Ministre En tant que Ministre, André Malraux travaillait de façon très indépendante ; pourtant, il orientait ses projets culturels en fonction d’une « certaine vision de la France », voulue par de Gaulle.

– André-Hubert MESNARD. – La Politique culturelle de l’Etat. – Paris : Presses universitaires de France, 1974. – Janine MOSSUZ. – « André Malraux ministre : une nouvelle idée de la France, une idée certaine de la culture ». Les affaires culturelles au temps d’André Malraux. 1959-1969. Comité d’histoire du Ministère de la Culture. – Paris : La Documentation française, 1990. – Jean CAUNE. – « De Gaulle, Malraux et les institutions culturelles, ou l’administration d’une certaine idée de la France ». De Gaulle et les écrivains. Textes édités par Jean SERROY. – Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, 1991. – Max QUERRIEN. – Malraux, l’antiministre fondateur. – Paris : Le Linteau, 2001.

Une communauté spirituelle Les deux hommes sont liés à la fois par une commune vision de la culture et de la politique, de l’acte de création et de l’action historique.

– Alain LARCAN. – De Gaulle inventaire. La culture, l’esprit, la foi. – Paris : Bartillat, 2003. – Jean-Claude MARTIN. – « Charles de Gaulle et André Malraux mémorialistes : songes et réalités », Cahiers de l’Association internationale des études françaises, n° 40, 1988. – François GERBER. – Malraux – de Gaulle la nation retrouvée. – Paris : L’Harmattan, 1996.

Sur ce point, on peut consulter Jean LACOUTURE. – De Gaulle. 2. « Le Politique ». – éd. cit. – p 25-26.
André MALRAUX. – Le Miroir des limbes. – éd. cit. – p 89 et suivantes.
Pierre de BOISDEFFRE. – André Malraux, La Mort et l’Histoire. – éd. cit. – p 101.
Alain LARCAN. – De Gaulle inventaire. La culture, l’esprit, la foi. – éd. cit. – p 503.
Charles de GAULLE.- Mémoires de guerre. – éd. cit. – p 1119.
Charles de GAULLE. – Allocution prononcée à Rome au Capitole le 25 juin 1959. Discours et messages, t. III. – éd. cit. – p 104.
Charles de GAULLE. – Allocution prononcée le 4 novembre 1966 à l’occasion du XXème anniversaire de l’UNESCO. Discours et messages, t V. – éd. cit. – p 118.
André MALRAUX. – Le Miroir des limbes. – éd. cit. – p 318.
André MALRAUX. – « Introduction ». Henri BOUSSEL, Le Livre du souvenir. – Paris : Plon, 1972. – p 7.
Jean LACOUTURE. – De Gaulle. 1) Le Rebelle ; 2) Le politique ; 3) Le souverain. – Paris : Seuil, 1985.
Jacques FOCCART. – Journal de l’Elysée. Tome I. – Paris : Fayard / Jeune Afrique, 1997.
Alain PEYREFITTE. – C’était de Gaulle, t. I. – Paris : Fayard, 1994 ; C’était de Gaulle, t. II. – éd. cit., 1997 ; C’était de Gaulle, t. III. – éd. cit., 2000.

Le ministère des Affaires culturelles, politiques culturelles

  • André Malraux ministre. Les Affaires culturelles au temps d’André Malraux, 1959 – 1969, édité par Augustin Girard et Geneviève Gentil, La Documentation française, 522 p., 140 F.
  • Le ministre des Affaires culturelles et la mission culturelle de la collectivité, Rapport rédigé en 1968 par Antoine Bernard, conseiller d’État, directeur du cabinet d’André Malraux de 1965 à 1969 et publié de nouveau à l’occasion des journées d’étude sur ” le ministère Malraux “, 115 p.
  • Discours et écrits de Jacques Duhamel, ministre des Affaires culturelles : 1971-1973, La Documentation française, 220 p., 80 F.
  • Actes des journées d’étude sur le ministère Jacques Duhamel, 1971-1973, édité par A. Girard et G. Gentil, La Documentation française, 640 p., 150F.
  • Jalons pour l’histoire des politiques culturelles locales, édité par P. Poirrier, S. Rab, S. Reneau, L. Vadelorge, La Documentation française, 300 p., 100 F