Rencontre avec Gérard Malgat, à l'occasion de la récente parution de ses deux ouvrages. Mardi 15 octobre 2013, 20 heures

Mardi 15 octobre 2013, 20 heures. Librairie Le Comptoir des mots, 239 rue des Pyrénées 75020 Paris

Max Aub l’écrivain indésirable et Gilberto Bosques le diplomate combattant :

deux destins croisés dans la France des années quarante

Rencontre avec Gérard MALGAT à l’occasion de la récente parution de ses deux ouvrages aux éditions L’atinoir :

Gilberto Bosques, la diplomatie au service de la liberté                          Max Aub et la France ou l’espoir trahi   

Avec la participation de Michel LEFEBVRE, journaliste au Monde.

Max Aub (1903-1972) écrivain espagnol né à Paris et mort à Mexico après deux exils consécutifs aux deux guerres mondiales, fit partie de ces milliers de républicains espagnols qui avaient cru pouvoir trouver refuge et protection en France après la chute de la République durant l’hiver 1939. Mais le pays natal le considéra comme « indésirable » et il fut interné au camp du Vernet – à deux reprises – et au camp de Djelfa dans les territoires algériens.

A chaque fois, il put retrouver la liberté pour finalement émigrer vers les Amériques grâce à l’action efficace et courageuse de Gilberto Bosques (1892-1995), consul général du Mexique en France à Paris puis à Marseille. Durant les quatre années de sa mission diplomatique (1939-1942), Gilberto Bosques a aidé et protégé des milliers de républicains espagnols, antifascistes allemands, autrichiens, italiens ou polonais, Juifs de la diaspora européenne… qui étaient menacés d’internement et de déportation. Il a signé des milliers de visas d’émigration au Mexique pour tous les réfugiés qui frappaient aux portes du consulat.

Dans ces deux livres, Gérard Malgat reconstitue les itinéraires de Max Aub et de Gilberto Bosques, personnalités emblématiques de ces années d’exil et d’effondrement des valeurs républicaines, mais aussi temps de résistance et de combat pour la liberté. Contribution à l’histoire contemporaine, ces ouvrages invitent le lecteur à ne pas avoir la mémoire courte.